Walter Brehmer

Walter Brehmer
Naissance
Nordhausen
Décès (à 73 ans)
Hambourg
Origine Allemand
Allégeance Empire allemand
République de Weimar
Troisième Reich
Années de service 1913 – 1945
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
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Walter Brehmer ( à Nordhausen - à Hambourg) est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale.

Son nom est surtout connu par la division qu'il a créée, qui porte son nom, destinée à la répression et à l’anéantissement des maquisards et des juifs en Dordogne, Corrèze et Haute-Vienne qui sévit du au .

La répression sur le territoire de la Dordogne est terrible (pillages, incendies puis des victimes). Le château de Rastignac, sur le territoire de la commune de La Bachellerie est incendié après que les SS ont fait main basse sur 33 peintures (Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Sisley, Cézanne, Manet, Renoir, Matisse…) qui y avaient été cachées. On ne retrouvera jamais ces chefs-d'œuvre. Sur cette même commune 24 personnes sont massacrées. La division Brehmer est engagée pour réduire les forces du maquis de la région Centre-Ouest de la France, particulièrement actives en Périgord et en Limousin, sécuriser la région par une politique de terreur et de représailles contre les maquisards capturés et contre la population civile accusée de les soutenir.

Les directives du haut-commandement de la Wehrmacht incitèrent les chefs d’unité à se montrer impitoyables. Le village de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac en a été un village martyr. Le , la division a incendié, puis détruit le village. Seule l’église, classée, et trois maisons attenant à l'église seront épargnées par les flammes.

Biographie chronologique

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  •  : naissance de Walter Brehmer à Nordhausen en Allemagne[1].
  •  : Walter Brehmer entre dans l’armée allemande en tant que simple soldat au 15e bataillon de génie[2].
  • , il passe aspirant
  • , il devient sous-lieutenant.
  • , il est muté au bataillon de génie de la 7e division de cavalerie
  • , il est nommé Lieutenant
  • 1925 il passe capitaine
  • 1934, il devient major
  • 1936 il est nommé lieutenant-colonel
  • de 1938 au , il commande le 10e régiment de cavalerie qui devient le 10e régiment de cavalerie motorisé.
  • , il devient colonel
  • du au , il prend le commandement de la 9e brigade blindée.
  • du au , il est mis en réserve de l’OKH
  • Du au , il est commandant du Verteidigungs-Abschnitts (secteur de défense) d’Erfurt
  • il est nommé generalmajor.
  • Du au , Brehmer est nommé général adjoint de la 325e Sicherungs-Division où il exécute des tâches spéciales.
  • , il est chargé de réduire les forces du maquis de la région de Limoges et Centre-Ouest de la France. Il prend le commandement d’un groupe d'unités communément désigné sous le nom de division Brehmer ou division B, qui sévira du 26 mars au , dans la région du Mont Gargan et comprenant :
    • Les 1er, 5e, 6e, et 190e régiments de la 325e Sicherungs-Division.
    • le 799e Bataillon Georgien (5 compagnies)
    • le 958e bataillon motorisé de DCA (Flak) qui fera également partie de la brigade Jesser
    • le 218e régiment de grenadiers
    • le 941e régiment de grenadiers (ex-régiment de sécurité no 1)
    • le 56e régiment de sécurité
    • le 1000e Régiment de sécurité, motorisé (Sicherungs Motorisierte Régiment 1000) qui fera également partie de la brigade Jesser
    • 2 brigades d’intervention de la feldgendarmerie (brigades no 505 de Bergerac et no 964 de Périgueux) surnommés les « colliers de chiens » par la population car ils portaient une plaque métallique autour du cou.
    • des forces du Commandement des SS et de la police (SD et SIPO) de Lyon et de Limoges.
  • Mi- : Brehmer regagne Paris avec la 325e division de sécurité.
  • Le , impliqué dans le complot contre Hitler, à la tête de la 325e Sicherungs-Division, vers 20 h, il désarme 1 200 membres de la SS, du SD et de la Gestapo et fait prisonnier lui-même le Brigadeführer Carl Oberg[3].
  • À 22 h 30, après l’annonce de l’attentat manqué, Brehmer et ses troupes ne sont pas inquiétés, car ils sont considérés comme de simples exécutants.
  • Du au , il est mis en réserve de l’OKH.
  • Du au , il est détaché au groupe d'armées F.
  • Il est inculpé de complicité d’assassinats, tentatives d’assassinats, complicités d’incendies volontaires, destruction et pillages.
  • Le , il devient le dernier commandant du Gross Berlin.
  • Le , il est arrêté par l’Armée rouge.
  • Le , il est libéré et rentre en Allemagne.
  • En 1960, les procédures et les enquêtes pour crimes de guerre à l’encontre de Brehmer sont ouvertes.
  • Le , il meurt à Hambourg en Allemagne.
  • En 1977, le dossier pour crimes de guerre est clos. Les preuves ne sont pas suffisantes, les témoins ayant disparu.

Sources et références

  1. Les Crimes de la division Brehmer de Guy Penaud.
  2. Generalmajor Walter Brehmer.
  3. Chronologie des événements du 20 juillet 1944 (en allemand).

Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Penaud (préf. Roger Ranoux), Les Crimes de la division Brehmer, Périgueux, La Lauze, , 424 p. (ISBN 978-2-912-03265-2, OCLC 470291677)
  • Patrice Rolli, « "C’est la guerre madame !" : les exactions de la division Brehmer en Mussidanais () » et « Les exactions allemandes dans la forêt de la Double : témoignage de Gaston Sussac ( et ) », Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale. Chronique des années noires du Mussidanais et de l'Ouest de la Dordogne, Éditions l'Histoire en Partage, 2012
  • Reviriego Bernard, Les Juifs en Dordogne. 1939-1944, Archives départementales de la Dordogne-Editions Fanlac, 2003. Chapitre sur la division Brehmer, p. 229-253 et notices biographiques de toutes les victimes juives concernées (fusillées ou déportées).

Articles connexes


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Résistance
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