Transports dans la Seine-Saint-Denis

Transports dans la Seine-Saint-Denis
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 58 km[1] A1 A3 A4 A86 A103 A170
Routes nationales km[1] N 2
R.D. et V.C. 2 412 km[1]
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Saint-Denis, Aulnay-sous-Bois, Noisy-le-Grand-Mont d'Est
Services voyageurs
  • (RER)(A)(B)(C) (D) (E)
  • TransilienLigne H du TransilienLigne K du Transilien
  • TGV inOui, Ouigo, Thalys
Transport maritime et fluvial
Principaux ports  
Transport aérien
Aéroports Paris-Charles-de-Gaulle (à cheval sur les départements du Val-d'Oise et de Seine-et-Marne), Paris-Le Bourget (à cheval sur le département du Val-d'Oise)
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun

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Les transports dans le département français de Seine-Saint-Denis sont caractérisés par la forte densité des infrastructures de transport et le trafic soutenu qu'elles supportent. Comme dans le reste de la petite couronne parisienne, les transports en commun organisés par Île-de-France Mobilités (RER, Transilien, métro...) sont fortement polarisés vers Paris. Toutefois, dans un des départements les moins motorisés de France, le temps de transport vers les pôles d'emploi de la région peut parfois être très élevé, notamment pour les habitants des quartiers paupérisés souvent desservis uniquement par bus.

Transport routier

Entrée du tunnel du Landy, construit en 1998 par couverture de l'autoroute A1 à Saint-Denis.

Infrastructures routières

La position géographique de la Seine-Saint-Denis l'a placée sur les itinéraires routiers puis autoroutiers reliant Paris au nord et à l'est du territoire français ; mais un important trafic local et régional, aujourd'hui prépondérant, est généré par le poids démographique et économique (industriel et aujourd'hui tertiaire autour de quelques pôles d'activité) de ce département. De grandes infrastructures autoroutières ont été construites dans la seconde moitié du XXe siècle et pénètrent au cœur de l'agglomération parisienne, en grande partie à ciel ouvert, à l'inverse d'un département comme les Hauts-de-Seine ; les effets de coupure urbaine ainsi générés sont progressivement réduits par la couverture de ces autoroutes.

Les deux principaux axes radiaux sont l'autoroute A1 et l'autoroute A3, qui, partant de Paris, se rejoignent à la frontière du Val-d'Oise en direction de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et de Lille, après avoir notamment traversé Saint-Denis et La Courneuve pour la première, Montreuil, Bondy et Aulnay-sous-Bois pour la seconde. L'autoroute A4, quant à elle, ne traverse que brièvement le département au niveau de Noisy-le-Grand. Ces trois axes sont très fréquentés, avec 100 000 à 200 000 véhicules par jour[2] sur 2x3 ou 2x4 voies.

Deux courtes antennes se séparent de l'A3 : l'autoroute A103, dont le prolongement vers Marne-la-Vallée a été abandonné, dessert Rosny-sous-Bois et Villemomble, tandis que l'autoroute A186 qui desservait l'est de Montreuil a été fermée en 2019.

Aux côtés de ces axes radiaux, l'autoroute A86, également à 2x3 ou 2x4 voies selon les sections, forme une boucle autour de Paris en desservant notamment Saint-Denis et Bobigny. L'autoroute A170 possède dans le département une double fonction, transversale et radiale (assurant la continuité de la route nationale 2 vers Paris).

Le déclassement par l'État de la quasi-totalité des routes nationales du département en 2006 a fait l'objet d'une vive opposition du conseil départemental, raison pour laquelle une partie des anciennes routes nationales reste indiquée comme route nationale dans la signalisation routière.

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant  Origine Communes traversées dans le département Fin Remarques
Autoroute A1 Paris - Porte de la Chapelle Saint-Denis, La Courneuve, Le Bourget, Dugny, Le Blanc-Mesnil, Aulnay-sous-Bois Lille Autoroute à 2x3 ou 2x4 voies selon les sections, gratuite et non concédée dans le département.
Autoroute A3 Paris - Porte de Bagnolet Bagnolet, Montreuil, Romainville, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois, Bondy, Le Blanc-Mesnil, Aulnay-sous-Bois Autoroute A1 à Gonesse (vers Lille) Autoroute à 2x3 ou 2x4 voies selon les sections (sauf deux courtes sections à 2x2 et 2x5 voies au niveau de l'intersection et du court tronc commun avec l'A86), gratuite et non concédée.
Autoroute A4 Paris - Porte de Bercy Noisy-le-Grand Strasbourg Autoroute à 2x4 voies, gratuite et non concédée dans le département.
Autoroute A86 (depuis Nanterre) L'Île-Saint-Denis, Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Drancy, Bobigny, Noisy-le-Sec, Bondy, Rosny-sous-Bois, Montreuil (vers Créteil) Autoroute circulaire autour de Paris (les communes sont citées dans l'ordre des aiguilles d'une montre), à 2x3 ou 2x4 voies selon les sections (sauf deux courtes sections à 2x2 et 2x5 voies au niveau de l'intersection et du court tronc commun avec l'A3), gratuite et non concédée dans le département.
Autoroute A103 Autoroute A3 à Noisy-le-Sec (depuis Paris) Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois Route départementale 116 à la limite de Rosny-sous-Bois et Villemomble Autoroute à 2x2 voies, gratuite et non concédée, qui constituait initialement l'extrémité est de l'A3.
Autoroute A170 Autoroutes A1 et A3 à Gonesse Aulnay-sous-Bois, Villepinte, Tremblay-en-France Mitry-Mory Autoroute à 2x3 voies, gratuite et non concédée dans le département.
Autoroute A186 Autoroute A3 à Romainville (depuis Paris) Romainville, Montreuil Montreuil Ancienne autoroute à 2x2 voies, gratuite et non concédée, fermée en 2019.
Route nationale 1 Paris - Porte de la Chapelle Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine Frontière belge vers Bruges Déclassée en 2006 en RD 931 dans le département, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N1.
Route nationale 2 Aulnay-sous-Bois
(avant 2006 : Paris - Porte de la Villette)
(avant 2006 : Pantin, Aubervilliers, La Courneuve, Le Bourget, Dugny, Le Blanc-Mesnil)
Aulnay-sous-Bois, Villepinte
(avant 1990 : Tremblay-en-France)
Autoroute A104 (actuel A170) à Villepinte, où commence un tronc commun numéroté A104 avant que la RN 2 ne reprenne son autonomie et se poursuive vers la frontière belge vers Bruxelles Presque intégralement déclassée en 2006 en RD 932 dans le département, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N2. Seule reste une courte bretelle reliant Aulnay-sous-Bois à l'A104. Jusqu'à la construction de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, la RN 2 possédait un autre itinéraire au nord du Blanc-Mesnil.
Route nationale 3 Paris - Porte de Pantin Pantin, Bobigny, Romainville, Noisy-le-Sec, Bondy, Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, Vaujours Frontière allemande vers Sarrebruck Déclassée en 2006 en RD 933 dans le département, mais une partie de la signalisation routière continue d'utiliser le nom N3.
Route nationale 3bis
puis route nationale 403
Route nationale 3 à Livry-Gargan Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois Clichy-sous-Bois Deux numérotations successives de la même route. Déclassée en 2006 en RD 943 dans le département.
Route nationale 14 Paris - Porte de Clignancourt Saint-Ouen-sur-Seine, Saint-Denis, Épinay-sur-Seine Rouen ou Le Havre selon la période Déclassée entre 1990 et 2006 en RD 14 et RD 914 dans le département, mais une partie de la signalisation routière continue d'utiliser le nom N14.
Route nationale 14a
puis route nationale 214
Route nationale 1 à Saint-Denis Saint-Denis, Épinay-sur-Seine Route nationale 14 à Épinay-sur-Seine Deux numérotations successives de la même route. Déclassée en 2006 dans le département, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N214.
Route nationale 17 Route nationale 2 au Blanc-Mesnil Le Blanc-Mesnil Frontière belge vers Gand Déclassée en 2006 dans le département, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N17. Le tronçon de cette route situé en Seine-Saint-Denis appartenait initialement à la RN 2 avant que celle-ci ne soit déviée lors de la construction de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.
Route nationale 34 Paris - Porte de Vincennes Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne Route nationale 4 à Esternay (initialement : Vitry-le-François) Déclassée en 2006 dans le département, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N34.
Route nationale 186 (depuis Nanterre) L'Île-Saint-Denis, Saint-Denis, La Courneuve, Bobigny, Drancy, Bondy, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois (vers Créteil) Route nationale circulaire autour de Paris (les communes sont citées dans l'ordre des aiguilles d'une montre), progressivement déclassée dans les années 1990 et 2000 au fur et à mesure de l'ouverture de l'A86, ou directement remplacée par celle-ci.
Route nationale 301 Paris - Porte d'Aubervilliers Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis, Stains, Pierrefitte-sur-Seine Pierrefitte-sur-Seine Déclassée en 2006 en RD 901 sauf une très courte bretelle de l'autoroute A1.
Route nationale 302 Paris - Porte de Montreuil Montreuil, Noisy-le-Sec, Rosny-sous-Bois, Villemomble, Gagny, Neuilly-sur-Marne Route nationale 34 à Gagny Déclassée en 2006 en RD 902, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N302.
Route nationale 303 Paris - Porte de Charenton Noisy-le-Grand Noisy-le-Grand (initialement : Crécy-la-Chapelle) Déclassée en 2006.
Route nationale 310 Paris - Porte de Clichy L'Île-Saint-Denis, Épinay-sur-Seine Épinay-sur-Seine Déclassée en 2006 en RD 910, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N310.
Route nationale 310a
puis route nationale 410
Paris - Porte de Clichy Saint-Ouen-sur-Seine, Saint-Denis Saint-Denis - Porte de Paris Deux numérotations successives de la même route. Déclassée en 2006, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N410.
Route nationale 328 Route nationale 214 à Villetaneuse Villetaneuse, Épinay-sur-Seine Hérouville-en-Vexin Déclassée en 2006, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N328.
Route nationale 370 Ézanville Aulnay-sous-Bois, Sevran, Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Gagny, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand Noisy-le-Grand Déclassée en 2006, majoritairement en RD 970, mais la signalisation routière continue d'utiliser le nom N370 sur une courte section.
Route nationale 401 Route nationale 1 à Saint-Denis Saint-Denis Autoroute A1 à Saint-Denis Courte route nationale déclassée en 2006 en RD 940.
 

Covoiturage et autopartage

Comme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[3].

Transport ferroviaire et transports en commun

Historique

Gravure de la gare de Saint-Denis vers 1856.

L'actuel département de Seine-Saint-Denis, qui, dans la première moitié du XIXe siècle, ne comportait pas d'agglomération importante (hormis Saint-Denis), n'a pas été desservi par les premières lignes de chemin de fer de la région parisienne, dirigées vers l'ouest et le sud de Paris. Il fallut attendre l'ouverture des premières sections des grandes lignes de Paris-Nord à Lille (1846) et de Paris-Est à Strasbourg-Ville (1849) pour que le transport ferroviaire apparaisse dans le nord-est parisien. Avec l'itinéraire direct de Saint-Denis à Creil (1859) et les lignes de Paris-Est à Mulhouse-Ville (1856-1857) et de Paris-Nord à Hirson (1860-1861), ces lignes ferroviaires constitueront jusqu'à nos jours l'armature du réseau ferroviaire dans le département. Ces lignes sont exploitées dès leur ouverture par la Compagnie des chemins de fer du Nord et la Compagnie des chemins de fer de l'Est, qui deviendront deux des sept grandes compagnies constituant la SNCF en 1938.

Ces lignes radiales sont reliées à partir de 1882 par la ligne de la grande ceinture de Paris, qui sera doublée en 1928 par la grande ceinture complémentaire permettant d'éviter le tronc commun de la première avec la ligne de Paris à Mulhouse.

Si l'actuelle Seine-Saint-Denis était peu urbanisée avant l'arrivée du train, l'ouverture de ces lignes de chemins de fer provoqua un développement démographique rapide du nord-est parisien, grâce à d'importantes opérations immobilières qui débuteront dès la fin des années 1840[4] et se poursuivront jusqu'à la fin du siècle. En 1869, Saint-Denis était la troisième gare du réseau des chemins de fer du Nord, et les gares de banlieue étaient pour cette compagnie celles où le trafic augmentait le plus vite[4]. Confrontées à l'augmentation exponentielle de leur trafic, les compagnies, après avoir développé des services et des matériels roulants spécifiques au trafic de banlieue, doivent augmenter la capacité de leurs infrastructures : la section de ligne de Paris-Nord à Survilliers est en 1905 l'une des premières mises à quatre voies en France. Cette croissance du trafic voyageurs ne concerne toutefois pas les lignes de grande ceinture, dont l'exploitation voyageurs sera définitivement abandonnée à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Entre 1942 et 1944, une soixantaine de convois de déportation quittent la gare du Bourget puis la gare de Bobigny, proches du camp de Drancy, à destination des camps de la mort (principalement Auschwitz).

Jugés sensibles en raison de leur proximité des frontières du nord-est, les réseaux des chemins de fer du Nord et de l'Est ne seront électrifiés qu'à partir des années 1950 : l'électrification des lignes de Seine-Saint-Denis en courant alternatif 25 kV 50 Hz sera achevée en 1977. À la même époque et pour la première fois depuis une cinquantaine d'années, de nouvelles lignes sont construites, d'Aulnay-sous-Bois au nouvel aéroport Charles de Gaulle (1976) et de Vincennes à la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (1977-1980) et intégrées dans le nouveau réseau express régional d'Île-de-France (RER), dont le développement se poursuivra jusqu'au XXIe siècle.

Un tramway électrique place du Théâtre à Saint-Denis au début du XXe siècle.

L'actuelle Seine-Saint-Denis a également été desservie par des modes plus légers. Le tramway hippomobile et à vapeur apparaît dans les années 1870 : l'ancien tramway d'Île-de-France est électrifié au tournant du siècle et poursuit son développement jusqu'aux années 1920, avant de disparaître dans la décennie suivante — la ligne 112 du Raincy à Montfermeil est la dernière à fermer (hors tramway de Versailles) en 1938. C'est que le tramway est concurrencé par un nouveau mode de transport, jugé plus moderne : en 1937, le métro de Paris pénètre dans l'actuelle Seine-Saint-Denis en desservant trois nouvelles stations à Montreuil sur la ligne 9. D'autres prolongements de ligne permettront aux communes les plus proches de Paris d'être desservies par le métro au cours du XXe siècle. En 1992, la Seine-Saint-Denis accueille la première ligne du nouveau tramway d'Île-de-France, un demi-siècle après la disparition de l'ancien réseau ; plusieurs autres lignes ont depuis été créées, faisant de la Seine-Saint-Denis un département précurseur dans le renouveau de ce mode de transport.

Cartes du réseau ferroviaire à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (ancien département de la Seine)
Le réseau ferroviaire en 1930.
Le réseau ferroviaire en 1930. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire. 
Carte animée de l'évolution des réseaux urbains (tramway et métro).
Carte animée de l'évolution des réseaux urbains (tramway et métro). 
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Situation actuelle

Île-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Raccordement d'interconnexion nord-sud (LGV)
dit LGV Interconnexion Est
Ligne à grande vitesse à double voie, électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs.
Ligne de Paris-Nord à Lille Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à huit voies de Paris-Nord à Saint-Denis, quatre voies de Saint-Denis à Pierrefitte - Stains et cinq voies de Pierrefitte - Stains à la bifurcation vers la LGV Nord (dans le Val-d'Oise).
Ligne de Saint-Denis à Dieppe Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à quatre voies dans le département (à Épinay - Villetaneuse, la ligne se sépare en deux lignes à double voie).
Ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à quatre voies dans le département.
Ligne d'Aulnay-sous-Bois à Roissy 2-RER Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville
(officiellement, ligne de Noisy-le-Sec à Strasbourg-Ville)
Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à six voies de Paris-Est à Noisy-le-Sec et quatre voies au-delà dans le département.
Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à six voies de Paris-Est à Noisy-le-Sec, quatre voies de Noisy-le-Sec à Nogent - Le Perreux et deux voies au-delà dans le département.
Ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars
dite Vallée de Montmorency - Invalides ou VMI
Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, constituée en 1988 à partir de l'assemblage de plusieurs lignes existantes pour créer une branche du RER C.
Ligne de la grande ceinture de Paris Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte au seul trafic de fret.
Ligne de Bobigny à Sucy - Bonneuil
dite Grande ceinture complémentaire
Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte au seul trafic de fret.
Ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne La majeure partie de cette ligne a été absorbée en 1988 par la ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars (voir ci-dessus). La partie subsistante (de La Plaine à Saint-Ouen) est une double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte au seul trafic de fret.
Ligne de La Plaine à Pantin Ligne presque entièrement disparue, même si une courte section reste ouverte au trafic de fret côté Pantin pour la desserte de l'atelier RATP de La Villette.
Ligne de Bondy à Aulnay-sous-Bois Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. Cette ligne ayant été transformée en ligne de tramway entre 2004 et 2006, il ne s'agit plus techniquement d'une ligne de chemin de fer (en ce qui concerne la signalisation notamment).
Ligne d'Aulnay-sous-Bois à Verberie Ligne en partie construite mais jamais ouverte au trafic, aujourd'hui déclassée.
Ligne A du RER d'Île-de-France entre Vincennes et Marne-la-Vallée - Chessy Double voie électrifiée en courant continu 1500 V en principe réservée au seul trafic voyageurs.
Ligne RATP ne faisant pas partie du réseau ferré national et n'en ayant jamais fait partie (la ligne a été créée pour le RER A). Comme les autres lignes du RER, elle est toutefois assimilable aux lignes du réseau d'intérêt général, malgré quelques différentes techniques.
 

Transport ferroviaire de longue distance

Un train Thalys PBKA traverse sans arrêt la gare de Saint-Denis.

La Seine-Saint-Denis est traversée par les trains à grande vitesse TGV inOui, Ouigo, Eurostar, Thalys et ICE reliant les gares de Paris-Nord et Paris-Est au nord et à l'est de la France, au Royaume-Uni, à la Belgique, aux Pays-Bas, à l'Allemagne et au Luxembourg, ainsi que par des trains TER Hauts-de-France et TER Grand Est. Toutefois, aucun de ces trains ne s'arrête dans une gare du département.

En revanche, la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, située à la limite des départements du Val-d'Oise et de Seine-et-Marne, est reliée par TGV inOui, Ouigo et Thalys à de nombreuses destinations françaises et européennes.

La gare du Bourget, située à la jonction de la ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) et de la ligne de la grande ceinture de Paris, est la dernière gare de triage encore en activité en Île-de-France.

Une rame MI 79 en gare de Sevran - Livry.

RER et Transilien

La Seine-Saint-Denis est parcourue par :

Les principales gares SNCF de voyageurs sont celles de Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, avec une fréquentation respective de 32 et 24 millions de voyageurs en 2019, ce qui en fait les 11e et 15e gares de France[5]. La gare RATP la plus fréquentée est, quant à elle, celle de Noisy-le-Grand-Mont d'Est avec 7,6 millions de voyageurs en 2019 (selon une méthodologie différente)[6].

Métro

Article connexe : Métro de Paris.
La station Bobigny - Pablo Picasso, terminus de la ligne 5 du métro de Paris.

La Seine-Saint-Denis est parcourue par plusieurs lignes du métro de Paris, principalement dans les communes limitrophes de Paris :

Ces lignes font l'objet de plusieurs projets de prolongement, mais les seuls actuellement en travaux sont le prolongement de la ligne 11 avec 6 stations supplémentaires dans les communes des Lilas, Romainville, Noisy-le-Sec, Montreuil et Rosny-sous-Bois, et celui de la ligne 14 d'une station vers Saint-Denis.

Les lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express devraient également desservir près d'une vingtaine de stations dans le département, après leur mise en service échelonnée jusqu'en 2030.

Tramway

Une rame de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France sur le pont de Bondy.
Article connexe : Tramway d'Île-de-France.

La Seine-Saint-Denis est parcourue par :

De multiples projets de prolongement de ces lignes sont envisagés.

Autobus

Article connexe : Autobus d'Île-de-France.

Le département est principalement desservi par le réseau de bus RATP.

Transport fluvial

L'écluse d'Aubervilliers sur le canal Saint-Denis.
Article détaillé : Canaux parisiens.

Le département connaît un trafic fluvial important sur la Seine (classe V CEMT[7]), mais il s'agit principalement d'un trafic de passage puisque les principaux ports de ce fleuve sont situés hors du département. En revanche, le canal de l'Ourcq et le canal Saint-Denis, qui appartiennent au réseau des canaux parisiens, sont d'usage principalement local, notamment pour le transport de matériaux de construction. La Marne, au gabarit Freycinet (classe I), accueille un trafic plus modeste.

Transport aérien

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, situé à la limite des départements de Seine-Saint-Denis, du Val-d'Oise et de Seine-et-Marne, est le plus fréquenté de France et le deuxième en Europe. Une centaine de compagnies aériennes le relient à environ 300 destinations dans le monde. Le site constitue l'un des principaux pôles d'emploi du département. La taille de cet aéroport explique qu'il génère d'importants flux pour les autres modes de transport, locaux (notamment pour l'acheminement des quelque 80 000 salariés du site), régionaux (RER B, autoroute A1 et autoroute A3 depuis Paris) et nationaux (trains à grande vitesse s'arrêtant en gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV).

L'aéroport de Paris-Le Bourget, lui aussi situé à la limite du Val-d'Oise, fut le premier aéroport civil de Paris ; s'il n'accueille plus de vols commerciaux réguliers, il reste le premier aérodrome d'affaires d'Europe avec plus de 50 000 mouvements annuels[8].

Modes actifs

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

La Seine-Saint-Denis est concernée par les lignes V1 (Le Mesnil-Aubry / Arpajon), V2 (Vélizy-Villacoublay / Aéroport Charles-de-Gaulle), V3 (Maurepas-La Verrière / Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte/Claye-Souilly), V6 (Cergy-Pontoise / Tournan-en-Brie/Verneuil-l'Étang) et V20 (Grande ceinture) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[9].

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
  3. « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  4. a et b François Caron, Histoire des chemins de fer en France, vol. 1 : 1740-1883, Paris, Fayard, , p. 593-596.
  5. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
  6. « Trafic annuel entrant par station du réseau ferré 2019 », sur data.ratp.fr (consulté le ).
  7. [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
  8. « Statistiques annuelles », sur Aeroport.fr (consulté le ).
  9. « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).

Voir aussi

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Transports par département français
Départements de France
métropolitaine
Départements
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