Simone Gallimard

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Simone Gallimard
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Biographie
Naissance
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ÉtampesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Neuilly-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Simone Louise Émilie CornuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ÉditriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
André CornuVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Claude Gallimard (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Françoise Gallimard
Christian Gallimard
Antoine Gallimard
Isabelle GallimardVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Mercure de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Simone Gallimard, née Simone Cornu le à Étampes et morte le à Neuilly-sur-Seine[1], est une éditrice française, qui fut directrice du Mercure de France.

Parcours

Simone Cornu est la fille d'André Cornu, un homme politique et haut fonctionnaire français qui fut sénateur, député avant la guerre et secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans différents gouvernements[2], entre 1951 et 1954. En 1939, Simone épouse Claude Gallimard, fils de Gaston Gallimard, fondateur et patron de la maison d'édition Gallimard. Les quatre enfants issus de ce mariage sont Françoise, Christian, Antoine et Isabelle, qui travaillent tous dans les métiers du livre[2],[3].

Après le rachat en mai 1958 par son beau-père Gaston Gallimard du Mercure de France, maison d'édition fondée fin 1893 par Rachilde et Alfred Vallette dans le prolongement de la revue du Mercure de France, Simone Gallimard, séparée de son mari Claude Gallimard, en devient la directrice en 1962 - devenant ainsi la première éditrice française - et la présidente en 1969[2],[3]. Elle s'entoure de directeurs littéraires reconnus comme Renaud Matignon[2], Michel Cournot[2], Paul Pavlowitch, Nicolas Bréhal[2]. Des auteurs de cette maison d'édition reçoivent des prix littéraires enviés : prix Goncourt pour Andreï Makine, prix Renaudot pour Salvat Etchart, prix Médicis pour Michel Butel et François-Olivier Rousseau, prix Fémina pour Claude Faraggi, Jocelyne François et Paula Jacques.

Elle est au cœur de l'« affaire Émile Ajar » : Ajar se vit décerner le prix Goncourt, alors qu'il était en fait le pseudonyme de Romain Gary, lequel est donc l'unique récipiendaire de deux prix Goncourt[2]. En 1990, lorsqu'un conflit familial éclate entre ses enfants sur le sujet de la succession de son ex-époux Claude Gallimard, elle tente de jouer les bons office, mais ne peut empêcher les deux aînés, Christian et Françoise, de vendre leur part d'actionnaires[4].

Elle meurt le des suites d'un cancer[2],[3]. Sa fille, Isabelle Gallimard, prend alors sa succession à la tête du Mercure de France.

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c d e f g et h Antoine de Gaudemar, « L'éditrice Simone Gallimard disparaît », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Claire Paulhan, « Simone Gallimard », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Tristan Gaston-Breton, « Les Gallimard », Les Échos,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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