Siège de Cheikh Souleimane

Siège de Cheikh Souleimane

Informations générales
Date -
Lieu Près d'Alep
Issue Victoire des rebelles
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne Front al-Nosra
Armée syrienne libre
Katiba al-Mouhajirine
Forces en présence
300 à 500 hommes[1],[2] inconnues
Pertes
36 morts au moins
60 blessés et prisonniers
(pertes dans l'assaut du 9 décembre)[3]
25 morts au moins
(pertes dans l'assaut du 21 novembre)[4]

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Données clés
Coordonnées 36° 15′ 31″ nord, 36° 53′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Siège de Cheikh Souleimane
Siège de Cheikh Souleimane

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Le siège de Cheikh Souleimane ou siège du bataillon 111 a lieu lors de la guerre civile syrienne.

Déroulement

À l'automne 2012, les forces de l'opposition syrienne commencent le siège de la base du bataillon 111, dite « Cheikh Souleimane », qui s'étend sur près de 200 hectares de collines caillouteuses au nord-ouest d'Alep[1],[3].

La base, encerclée, est ravitaillée par hélicoptère, tandis que l'aviation bombarde régulièrement les positions des rebelles. Mais isolés et démoralisés, beaucoup de soldats loyalistes désertent ou rejoignent les insurgés[1].

Le , le Front al-Nosra et les rebelles lancent un premier assaut. Mais les assaillants se heurtent à des champs de mines et sont repoussés, ils laissent au moins 25 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH)[4],[5].

Le , un hélicoptère est abattu alors qu'il était en train de bombarder les alentours de la base militaire de cheikh Souleimane ; selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), c'est alors la première fois que les rebelles abattent un hélicoptère avec un missile sol-air[6]. Selon le général de l'ASL Ahmad Faj, plusieurs missiles sol-air avaient été saisis par l'opposition lors de la prise de la Base 46[6]. L'attaque est revendiquée par plusieurs groupes, dont le Harakat Nour al-Din al-Zenki[6].

Le , les rebelles lancent un nouvel assaut. Celui-ci est mené principalement par le Front al-Nosra, qui est la force dominante dans la zone. Le bataillon Ahrar Darret Ezza de l'Armée syrienne libre, la Katiba al-Mouhajirine, la katiba al-Battar et le Conseil des moujahidines participent également à l'offensive[3],[7],[8],[9],[10].

Selon l'OSDH, le bilan pour les loyalistes est d'au moins 36 soldats tués et environ 60 blessés ou prisonniers, dont sept officiers, tandis que 40 à 50 hommes sont parvenus à s'échapper[3]. Les rebelles s'emparent également de huit à dix véhicules militaires et d'un ou deux chars[7].

Pendant le siège, les rebelles ont affirmé que la base abritait un centre de recherche scientifique[1]. Mais après l'avoir prise, ils reconnaissent qu'aucune arme chimique n'a été découverte[8]. Cependant selon Foreign Policy, le Front al-Nosra se serait bien emparé de stocks de chlore, de sarin et de gaz moutarde[9]. Cet arsenal pourrait ensuite être tombé, au moins en partie, aux mains de l'État islamique[9].

Notes et références

  1. a b c et d AFP, « Syrie: les rebelles préparent l'assaut final de la base Cheikh Souleimane », L'Obs,
  2. Christophe Ayad, L'avancée inexorable des rebelles syriens, Le Monde, 27 novembre 2012.
  3. a b c et d AFP, « Prise de la base Cheikh Souleimane: 36 soldats syriens tués », La Presse,
  4. a et b AFP, « Syrie: l'armée repousse une attaque rebelle, Ankara demande des missiles Patriot », La Depeche,
  5. « Syrie : les rebelles prennent une base militaire à l’Est », RFI,
  6. a b et c AFP, « Syrie: un hélicoptère syrien abattu pour la première fois par un missile », La Depeche,
  7. a et b « Syrie : des islamistes prennent la base Cheikh Souleimane », Le Point avec AFP,
  8. a et b « Syrie : pas d’armes chimiques sur la base Cheikh Souleimane », Le Soir avec AFP,
  9. a b et c Harald Doornbos et Jenan Moussa, « Comment Daech s’est procuré ses armes chimiques », Foreign Policy,
  10. Bill Roggio, « Chechen commander leads Muhajireen Brigade in Syria », The Long War Journal,
v · m
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  • Bombardement de Tiyas (10 février 2018)
  • Bombardement de Tiyas (9 avril 2018)
  • Bombardement de Lattaquié (17 septembre 2018)
  • Bombardements dans le gouvernorat de Deir ez-Zor (13 janvier 2021)
  • Frappe aérienne du consulat iranien de Damas (1er avril 2024)
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