Phénicie libanaise

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Phénicie (homonymie).

Cet article est une ébauche concernant la Rome antique.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Phénicie libanaise
(la) Phoenice Libanensis ou Libanesia

Fin du IVe siècle – 635

Informations générales
Statut Province de l'Empire romain puis byzantin
Capitale Émèse

Entités précédentes :

modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) Consultez la documentation du modèle

La Phénicie seconde ou Phénicie libanaise (en latin : Phoenice Libanensis ou Libanesia) fut une province romaine puis byzantine créée vers la fin du IVe siècle par Théodose le Grand[1]. Émèse était sa métropole civile[1].

Histoire ecclésiastique

Quand la province fut divisée vers la fin du IVe siècle, Damas, plutôt qu'Émèse, devint sa métropole ecclésiastique (en).

En [a] fut découverte la tête de Jean le Baptiste dans le monastère du Spélaion[3], dans le diocèse d'Émèse[1]. À la suite de cet événement, Émèse — qui avait d'abord été suffragante de Damas[2] — fut « sans doute élevée au rang de métropole [ecclésiastique] honoraire de la Phénicie libanaise dans la seconde moitié du Ve siècle » selon Julien Aliquot[4]. Cette situation, « conforme à la lettre du douzième canon du concile de Chalcédoine », perdura au moins jusque vers 570, date de la première rédaction de la Notitia Antiochena[4]. D'après Julien Aliquot,

« Les remaniements ultérieurs de la Notitia Antiochena attestent toutefois que la cité est devenue une métropole ecclésiastique au sens plein du terme entre la fin du VIe siècle et le début du VIIe siècle et qu'elle s'est vu attribuer un ressort propre, comprenant les quatre évêchés d'Arka, Maurikopolis, Arménia et Stéphanoupolis[4]. »

Cette seconde promotion fut sans doute due, selon Julien Aliquot, au transfert de la tête de Jean le Baptiste en la ville d'Émèse depuis le monastère du Spélaion attesté par Théophane le Confesseur, bien qu'il soit daté par celui-ci d'environ l'an 760 — « soit plus d'un siècle après la conquête musulmane du Proche-Orient » — qui constitue une date peu vraisemblable[5].

Notes et références

Notes

  1. Vitalien Laurent a retenu le mois de février 453[2].

Références

  1. a b et c Siméon Vailhé, p. 142.
  2. a et b Vitalien Laurent, p. 380.
  3. Julien Aliquot, p. 122.
  4. a b et c Julien Aliquot, p. 126.
  5. Julien Aliquot, p. 127.

Bibliographie

  • Julien Aliquot, « Culte des saints et rivalités civiques en Phénicie à l'époque protobyzantine », dans Des dieux civiques aux saints patrons (IVe – VIIe siècle), (lire en ligne).
  • Siméon Vailhé, « La Notitia episcopatuum d'Antioche du patriarche Anastase, VIe siècle », Échos d'Orient, no 64,‎ (lire en ligne).
  • Vitalien Laurent, Le corpus des sceaux de l'empire byzantin, t. 5 : L'Église, Centre national de la recherche scientifique, (lire en ligne).
v · m
Hispanie
Gaule
Germanie
Grande-Bretagne Bretagne (jusqu'en 210), puis Bretagne inférieure (divisée en 293 en Flavie césarienne et Bretagne seconde) et Bretagne supérieure (divisée en 293 en Maxime Césarienne et Bretagne première)
Alpes, Italie et abords
Illyrie et Balkans
Dacie et abords Dacie (jusqu'en 129, puis Dacies inférieure, supérieure et Porolissensis jusqu'à Marc Aurèle, puis Trois Dacies jusque vers 270)
Anatolie et Caucase
Proche-Orient
  • Arabie
  • Judée (jusqu'à Hadrien puis Syrie-Palestine)
  • Syrie (jusqu'en 194, puis Cœlé-Syrie et Syrie-Phénicie)
  • Arménie (115 - 117)
  • Assyrie (115 - 117)
  • Mésopotamie (115 - 117)
Afrique
Des conquêtes de Trajan jusqu'aux réformes de Dioclétien, ordonnées par régions géographiques d'ouest en estPortail de la Rome antique
  • icône décorative Portail de la géographie
  • icône décorative Portail du monde byzantin
  • icône décorative Portail de la Rome antique