Péchés capitaux en islam

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Les péchés capitaux en islam ou ul-Kabâ’ir (en arabe : الكبائر السبع) sont 7[1].

Ils sont cités dans un hadith du Prophète rapporté dans les deux sahih de Mouslim et d'al-Bukhari :

  • l'association ;
  • La sorcellerie
  • le meurtre ;
  • l'usure ;
  • la prise des biens de l'orphelin ;
  • la désertion lors du combat dans le sentier de Dieu;
  • la fausse accusation de fornication à l'égard de femmes chastes.

Définition

Les oulémas définissent le péché capital ou al-Kabira'[2] comme étant tout péché qui a l'un des caractères suivants :

  • tout péché puni par l'Enfer ;
  • tout péché qui mérite la malédiction ;
  • tout péché qui génère la colère de Dieu ;
  • tout péché dont la punition d'ici-bas est un ḥadd[3].

Divergences à propos du nombre des péchés capitaux

Les avis des ouléma divergent quant au nombre des péchés capitaux en Islam même si la doctrine retient les sept cités ci-haut.

Il existe des opinions qui ont dénombré jusqu'à soixante-dix péchés capitaux[4]. Les hadiths du Prophète au sujet des péchés majeurs sont nombreux, on en cite :

  • D'après 'Abû Hurayra :

« le Prophète a dit : "Évitez les sept turpitudes!". "Quelles sont-elles, ô Envoyé d'Allah?", demandèrent les fidèles. "Ce sont, répondit-il, le polythéisme, la sorcellerie ; le meurtre qu'Allah a interdit sauf à bon droit ; l'usurpation des biens de l'orphelin ; l'usure ; la fuite du front au jour du djihad et la fausse accusation (de fornication) des femmes vertueuses, chastes et croyantes"[5]. »

  • D'après 'Abû Bakra :

« Nous étions réunis chez l'Envoyé d'Allah, quand il nous a dit : "Eh bien ! Voulez-vous que je vous informe sur les plus graves des péchés capitaux ? Ils sont au nombre de trois : le polythéisme, l'ingratitude envers ses parents et le faux témoignage – ou suivant une variante : les paroles mensongères –". Le Prophète, qui était accoudé, se mit sur son séant et ne cessa de répéter ces derniers mots au point que nous nous dîmes : "Ah ! S'il avait cessé". (Cette répétition a, en effet, jeté l'effroi dans les cœurs des fidèles)[6] »

  • D'après 'Anas :

« le Prophète a dit des péchés capitaux : "Ce sont : le polythéisme, l'ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux témoignage"[7]. »

  • D'après ʿAbd Allāh ibn ʿAmr ibn al-ʿAs :

« l'Envoyé d'Allah a dit : "Parmi les péchés capitaux figure le fait qu'un homme injure ses parents". "Arrive-t-il, ô Envoyé d'Allah, qu'un homme insulte ses parents ?", s'exclama-t-on. "Oui, c'est quand on injurie le père d'un autre qui à son tour répond en insultant le père de l'injurieur et quand on injurie la mère de quelqu'un qui se venge en insultant celle de l'injurieur"[8]. »

  • D'après `Ubâda ibn As-Sâmit :

« Quand nous étions en compagnie du Prophète, il nous dit : "Prêtez-moi serment de fidélité en vous engageant à ne rien associer à Allah, à ne commettre ni la fornication, ni le vol et à ne pas tuer l’âme qu’Allah a rendue sacrée, sauf en vertu d'un droit !". "Celui d'entre vous qui sera fidèle à cet engagement, reprit le Prophète, trouvera sa récompense auprès d'Allah. Celui qui (en ce monde) aura subi un châtiment pour une infraction à ces engagements, ce châtiment lui servira d'expiation. Quant à celui qui aura commis une infraction qu'Allah aura tenue secrète, c'est à Allah qu'il appartiendra de le châtier ou de lui pardonner s'Il le veut"[9]. »

Péchés capitaux et takfîr

Les ouléma salafistes sont unanimes quant à l'interdiction d'excommunier celui qui a commis l'un des péchés capitaux.

Selon 'Abu Ja`far at-Tahawi :

« On ne peut excommunier un musulman à cause d'un péché sauf s'il proclame sa licéité[10]. »

C'est-à-dire qu'un musulman qui a commis un péché capital, tel que la fornication par exemple, ne peut être considéré comme sorti de l'islam du fait qu'il a commis ce péché, sauf s'il conteste son caractère illicite dans l'islam.

Notes et références

  1. Le Plus que parfait, Mohammed Filali, Editions Publibook, (ISBN 2-7483-4636-X), 9782748346367
  2. En arabe :الكبيرة
  3. En arabe : حد من الحدود
  4. ad-Dahabi, « Les 70 grands péchés : " Al-Kabâir " », sur www.islamsounnah.com (consulté le )
  5. sahih mouslim n° 129
  6. sahih mouslim n° 126
  7. sahih mouslim n° 127
  8. sahih mouslim n° 130
  9. sahih mouslim n° 3223
  10. En arabe : ولانكفر أحداً من أهل القبلة بذنب ما لم يستحله

Voir aussi

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