Jacques Auguste d'Ayguesvives

Jacques Auguste d'Ayguesvives
Illustration.
Fonctions
Député français

(2 ans, 2 mois et 2 jours)
Élection 5 mars 1876
Réélection 28 octobre 1877
Circonscription Haute-Garonne
Législature Ire et IIe (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple

(7 ans, 3 mois et 4 jours)
Élection 23 mai 1869
Circonscription Haute-Garonne
Groupe politique Majorité dynastique (1863-1869)
Centre droit (1869-1870)
Conseiller général de la Haute-Garonne

(26 ans)
Circonscription Canton de Montgiscard
Prédécesseur Pierre Antoine Policarpe
Successeur Alphonse Monfraix
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Toulouse
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Fonbeauzard
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Jacques-Auguste Martin d'Ayguesvives, est un homme politique français, né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le à Fonbeauzard (Haute-Garonne).

Biographie

Il est issu d'une famille qui a été anoblie en 1717 par le capitoulat de la ville de Toulouse[1].

Jacques Auguste d'Ayguesvives est le troisième fils d'Alphonse Martin d'Ayguesvives (1796-1830), procureur général près la Cour d'appel de Toulouse, et le petit-fils de Joseph de Malaret, maire de Toulouse. Il est le gendre du banquier Jean François Guérin de Foncin.

Son frère cadet Paul était diplomate, ministre plénipotentiaire sous le Second Empire, qui épousa Nathalie de Ségur, demoiselle d'honneur de l'Impératrice Eugénie, fille de la comtesse de Ségur et mère des "Petites Filles Modèles", Camille et Madeleine, personnages du roman éponyme. Paul d'Ayguesvives reprit le patronyme et le titre de son grand-père, Joseph de Malaret, qui n'avait pas de descendance masculine, et fut donc connu en tant que baron de Malaret.

L'aîné, Albert, marquis d'Ayguesvives, n'aura pas de descendance masculine, si bien que le titre de marquis sera repris par les descendants de Jacques-Auguste.

Chambellan le , puis écuyer de l'empereur Napoléon III le suivant, il est conseiller général du canton de Montgiscard en 1860 et député de la Haute-Garonne de 1863 à 1870, siégeant dans la majorité dynastique. Il redevient député de la Haute-Garonne de 1876 à 1878, siégeant au groupe bonapartiste de l'Appel au peuple.

Décorations

Notes et références

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2007, page 135.
  2. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Sources

Article connexe

  • Liste des familles subsistantes de la noblesse française (L à Z)

Liens externes

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