Harold Charles d'Aspremont Lynden

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Harold Charles d'Aspremont Lynden
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Fonction
Sénateur belge
Biographie
Naissance
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Région métropolitaine de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
Province de NamurVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, banquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Enfants
Comte Arnould d'Aspremont Lynden (d)
Isabelle d' Aspremont Lynden (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Le comte Harold d'Aspremont Lynden (Bruxelles, - Natoye, ) est un avocat, officier et homme politique belge de tendance chrétienne. Après la Seconde Guerre mondiale, il a été bourgmestre de Natoye et ministre.

Biographe

Harold René Charles Marie, comte d'Aspremont Lynden, né à Bruxelles le est le fils du comte Charles d'Aspremont Lynden parlementaire et ministre, et d'Edith de Favereau (fille du ministre Paul de Favereau). Il est comte du Saint-Empire. En 1941, il épouse à Waillet Doris Van der Straeten-Waillet qui lui donne cinq enfants. Sa fille Catherine a épousé le baron Jean-Pierre Berghmans, président du conseil d'administration du groupe Lhoist, leader mondial de la production de chaux.

Il fait des humanités gréco-latines au Collège Saint-Benoît de Maredsous de 1926 à 1931. Poursuivant avec des études universitaires, il obtient en le diplôme de docteur en droit à l'Université catholique de Louvain.

Après son service militaire ( au ) comme officier de réserve au 13e régiment de Ligne à Namur, il reprend à Louvain des études en économie politique et sociale, qu'il doit interrompre à la mobilisation générale de .

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé le 26 août 1939 comme sous-lieutenant de réserve. En , il participe à la Campagne des dix-huit Jours, comme chef de peloton à la 1ère compagnie du 13e de Ligne. Le 25 mai, il est blessé à Vive Saint-Eloi lors de la bataille de la Lys et évacué sur Anvers. Il est fait prisonnier des Allemands le 28 mai et libéré le 14 juin. De décembre 1940 jusqu'en novembre 1943, il est secrétaire du baron Greindl, qui exerce par intérim les fonctions de gouverneur de la province de Luxembourg.

En 1942, il s'engage dans la Résistance au sein de la Légion belge qui prendra en 1944 le nom d'Armée secrète (AS). Il succède en mars 1944 au major Edouard Roulin comme commandant du Secteur 5 de la Zone V de l'AS, correspondant à l'arrondissement de Dinant. Il organise notamment les parachutages et sabotages. Une fois le territoire belge libéré de l'occupation allemande, il reprend du service dans l'armée belge le . Le , il est affecté comme chef de peloton au régiment d'autos blindées. Il quitte le service actif mais reste dans la réserve. À ce titre, il atteindra en 1964 le grade de lieutenant-colonel.

Après-guerre, il se lance dans une carrière politique au sein du Parti Social Chrétien (PSC). Il est élu au conseil communal de Natoye en et en devient bourgmestre de 1947 à 1967. À partir de 1947, il exerce diverses fonctions dans les cabinets ministériels. En , il est élu conseiller provincial à Namur. Il est également sénateur de la province de Namur de 1949 à 1954.

À partir de 1958, il commence à s'impliquer au sein du cabinet du Premier ministre Gaston Eyskens dans le processus qui mènera à l'indépendance du Congo. Une fois l'indépendance du Congo actée, il intervient dans le soutien mesuré du gouvernement belge dans la sécession du Katanga. De à , il est le dernier ministre des Affaires africaines dans le gouvernement Gaston Eyskens III (remanié). Avec Gaston Eyskens, Premier ministre, et Pierre Wigny, ministre des Affaires étrangères, il doit gérer la situation troublée qui suit l'indépendance du Congo après 1960. Il fait ainsi face aux relations compliquées avec le gouvernement Lumumba, à la révolte de la Force publique mettant en danger les citoyens belges et à la tentative de sécession du Katanga[1].

De 1961 à son décès le , il redevient sénateur.

Hommages et distinctions

Les distinctions suivantes lui ont été attribuées :

Bibliographie

  • VANDERSTRAETEN L.-F., d'Aspremont Lynden, Harold, dans Nouvelle Biographie Nationale, t. VIII, Bruxelles, 2005, p. 77-80.

Références

  1. Pierre Harmel, Nouvelle biographie nationale - volume 5, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, (lire en ligne), p. 386-389

Liens externes

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    • Biographie nationale de Belgique
v · m
Gouvernement Gaston Eyskens III (remanié) (3 septembre 1960 - 27 mars 1961)
Sous le règne de Baudouin
Parti social-chrétien
Premier ministre
Ministre de la Coordination économique
Ministre de la Défense nationale
Ministre de l’Éducation publique
Ministre de la Santé publique et de la Famille
Ministre des Communications et de la Coordination sociale
Ministre de la Prévoyance sociale
Ministre des Classes moyennes
Ministre des Finances
Ministre des Affaires étrangères
Ministre des Affaires africaines
  • Harold Charles d'Aspremont Lynden
Ministre de l'Emploi et du Travail
  • Yves Urbain
Ministre de l'Agriculture
Ministre-sous-secrétaire d'État aux Postes, Télégraphes et Téléphones
  • Albert De Gryse
Ministre-sous-secrétaire d'État aux Affaires culturelles



Gaston Eyskens
Parti libéral
Vice-président du Cabinet et ministre de l'Intérieur
  • René Lefebvre
Ministre de la Justice
Ministres de la Coordination des Réformes institutionnelles
  • Raoul Vreven
Ministre des Travaux publics et de la Reconstruction
Ministre de l’Instruction publique
Ministre des affaires économiques
Ministre du commerce extérieur
Ministre-sous-secrétaire d'État au Budget
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