Constantin Pavlovitch de Russie

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Constantin Pavlovitch de Russie
Biographie
Naissance
Décès
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VitebskVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Empire russeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militaire, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Holstein‑Gottorp‑Romanov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Paul IerVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Conjoints
Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld (de à )
Joanna Grudzińska (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Paul Konstantinovic Aleksandrov (d)
Konstantin Konstantinov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grades militaires
Conflit
Distinctions
Liste détaillée
Ordre de Sainte-Anne ()
Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski ()
Ordre de Saint-André ()
Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (Russie impériale) ()
Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem ()
Ordre militaire de Marie-Thérèse ()
Ordre des Séraphins ()
Ordre de l'Aigle noir ()
Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de 3e classe ()
Ordre de Saint-Vladimir de 1re classe ()
Grand-croix de la Légion d'honneur‎ ()
Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de la deuxième classe ()
Épée d'or pour le courage ()
Ordre de l'Épée ()
Ordre suprême de la Très Sainte Annonciade ()
Ordre de l'Aigle blanc ()
Chevalier de l'ordre de la Toison d'or ()
Grand-croix de l'ordre militaire de Guillaume ()
Ordre royal des Deux-Siciles
Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière
Croix de fer de 2e classe
Ordre de Saint-Ferdinand et du mérite
Chevalier de l'ordre de Saint-Michel
Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit
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Blason
Monogramme

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Constantin Pavlovitch Romanov, grand-duc de Russie (en russe : Константин Павлович Романов), né le 27 avril 1779 ( dans le calendrier grégorien) à Tsarskoïe Selo et mort le à Vitebsk, est le deuxième fils de l'empereur Paul Ier, frère de l'empereur Alexandre Ier, chef de l'armée et véritable gouverneur du royaume de Pologne sous tutelle russe. En épousant la noble polonaise Joanna Grudzińska, il renonce à succéder à son frère Alexandre Ier et laisse le trône de l'Empire à son frère cadet Nicolas. L'insurrection polonaise qui éclate en novembre 1830, l'oblige à fuir la Pologne pour la Russie où il meurt peu de temps après.

Biographie

Constantin Pavlovitch Romanov est le deuxième fils du tsar Paul Ier et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg. De 1783 à 1795, son précepteur est Frédéric-César de La Harpe[1].

En 1796, à l'âge de seize ans, il épouse Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld, fille du duc François de Saxe-Cobourg-Saalfeld, devenu Anna Fedorovna, mais les époux se séparent en 1799. D'une liaison avec la Française Joséphine Mercier, par la suite épouse Friedrichs-Weiss, Constantin a un fils naturel, Paul Alexandrof, né en 1808[2].

Guerres napoléoniennes

Lors de la guerre de la troisième Coalition, il commande la Garde impériale. Après la paix de Tilsit, il exprime son admiration pour Napoléon.

Pendant la campagne de France, il se distingue davantage par sa bravoure personnelle, notamment à la bataille de Fère-Champenoise.

Commandant de l'armée du royaume de Pologne (1815-1830)

Article détaillé : Royaume du Congrès.

Après la chute de Napoléon, le congrès de Vienne attribue à la Russie le duché de Varsovie créé par Napoléon en 1807 à partir des provinces polonaises annexées par la Prusse et par l'Autriche. Ces anciennes terres polonaises réunies sous la domination russe portent désormais le nom de royaume de Pologne (Królestwo Polskie). Cependant les Polonais lui préfèrent le nom de royaume du Congrès. Le tsar Alexandre devient « roi de Pologne » et dote le pays d'une constitution d'orientation libérale, élaborée à Vienne par un accord entre le tsar Alexandre et le prince Adam Czartoryski, ancien ministre des Affaires étrangères de la Russie et ami personnel du tsar. Elle accorde au Royaume un roi, une diète et une armée, ainsi que la liberté de la presse, de la parole et des associations. Le Code Napoléon institué dans le duché de Varsovie en 1808 reste en vigueur.

La Constitution du Royaume prévoit également la fonction de vice-roi (namiestnik), représentant du tsar. Ce poste est attribué au prince Józef Zajączek, précédemment commandant des troupes polonaises de l'armée française. Surveillé par le commissaire impérial Nikolaï Novossiltsev, Zajączek se montre plus préoccupé par ses intérêts personnels que par ceux de la Pologne. Ainsi, Zajączek se bornant à l'aspect honorifique de son rôle, c'est Constantin, le nouveau chef de l'armée du royaume de Pologne, qui devient le véritable vice-roi, le vrai chef de l'Etat polonais qu'il gouverne en policier, par les perquisitions et les emprisonnements arbitraires[3].

Les Polonais, qui croyaient à la possibilité d'une réunion du grand-duché de Lituanie et du royaume de Pologne, sont déçus. De plus, Constantin établit la censure et exerce une tyrannie féroce sur l'armée. Les militaires polonais dont un bon nombre sont passés par l'armée de Napoléon supportent mal ce mauvais traitement.

Les multiples atteintes à la Constitution du Royaume, les promesses non tenues relatives à la réunification avec les anciennes terres du duché, la russification intensive de ces territoires, la pression fiscale, l’introduction de la censure, la limitation du rôle de la Diète, les pressions sur la magistrature, les brutalités au sein de l’armée sont à l'origine de la formation de nombreuses sociétés secrètes.

Constantin développe le réseau de la police secrète qui traque toutes les velléités d'indépendance des Polonais. Les loges sont interdites. Le major Walerian Łukasiński, fondateur et chef de la Société patriotique, est arrêté en 1822 et condamné à mort. Finalement, il passera toute sa vie et mourra à la forteresse de Schlüsselburg près de Saint Petersbourg, devenant le symbole de la lutte pour l'indépendance et de la résistance polonaise au pouvoir russe.

Refus de la succession au trône de Russie

En 1820, le divorce entre Constantin et Anna Fedorovna est enfin prononcé et Constantin épouse morganatiquement la comtesse polonaise Joanna Grudzińska, créée princesse de Łowicz. Réputée pour sa beauté, la comtesse Grudzińska avait entamé une liaison avec le grand-duc Constantin dès 1815. Elle est catholique et n’a pas de sang royal. Ses éventuels enfants sont donc privés des droits au trône russe, sans toutefois en priver Constantin.

Constantin officie dans le palais Brühl sur la place de Saxe et le palais du Belvédère est sa résidence privée. Frédéric Chopin s'y produit régulièrement à partir de 1822. Durant ses visites, Frédéric devient l'ami d'Alexandrine de Moriolles, fille du comte de Moriolles, lui-même précepteur de Paul, le fils illégitime de Constantin et de sa maîtresse Joséphine Friedrichs. Constantin apprécie le jeune musicien polonais et celui-ci lui offre une Marche militaire. La Marche est ensuite orchestrée et jouée à la parade, exercice dont Constantin est un amateur enragé.

Le grand-duc est successeur de son frère Alexandre Ier de Russie mais en raison de son mariage, Alexandre envisage de l'écarter du trône. Cependant, Constantin y renonce lui-même confiant à maintes reprises à Alexandre son refus d'accéder à la couronne de Russie. Il se refuse à quitter la Pologne où il se sent bien et où il a rencontré l’amour. Le , il remet officiellement à Alexandre sa renonciation au trône[4].

Sa renonciation, tenue secrète, profite aux décabristes. Mais leur coup d'État échoue et Nicolas Ier est sacré l'Empereur de Russie le .

Le règne de Nicolas Ier et l'insurrection polonaise

Article détaillé : Insurrection de novembre 1830.

L'avènement du tsar Nicolas Ier aggrave la situation dans le royaume de Pologne. Monarque absolu en Russie, Nicolas Ier tolère mal les restrictions à ses pouvoirs en Pologne. En 1826, après la mort du général Zajączek, il nomme Constantin vice-roi de Pologne. Celui-ci cherche à imposer une discipline prussienne au sein de l’armée. Des militaires commencent à conspirer contre lui, notamment un groupe formé à l'École des Officiers de l’Infanterie de Varsovie et dirigé par le sous-lieutenant Piotr Wysocki.

En 1829, le tsar vient à Varsovie se faire couronner roi de Pologne le 20 mai. Wysocki envisage un attentat mais, en l'absence de soutien de la Diète, il y renonce.

L'année 1830 est marquée par les événements révolutionnaires en France en juillet, puis en Belgique en octobre. En novembre, les Russes considèrent une intervention armée contre la Belgique. Cette perspective est inacceptable pour les patriotes polonais.

Dans la nuit du , Piotr Wysocki et son groupe s'emparent du palais du Belvédère, la résidence de Constantin. Mais celui-ci réussit à leur échapper sous un habit de femme et quitte Varsovie, tombée aux mains des insurgés. C'est le début de l’insurrection contre la Russie. Le , la Diète du royaume de Pologne prononce la déchéance de Nicolas en tant que roi.

Au vu de l'avancée du soulèvement, Constantin se retire du Royaume, ayant auparavant libéré les troupes polonaises restées à ses côtés du serment d'allégeance.

Le le grand duc Constantin Pavlovitch de Russie meurt du choléra à Vitebsk. Il est inhumé à la cathédrale des Saints-Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg.

On se souvient de lui comme du grand champion des Polonais. Son amour pour une polonaise lui a coûté la couronne russe. Généralement, c’était un homme impossible dans une situation impossible.

Constantin Pavlovitch, grand-duc de Russie.

Hommages

La pièce de théâtre, La Nuit de novembre de Stanislaw Wyspiański, raconte cette révolte des Polonais contre les Russes, représentés par le prince Constantin, frère du tsar Nicolas, qui avait commandé la destruction de Varsovie et qui tente d'y arriver avec la collaboration du traître Potocki.

Ascendance

Ascendance de Constantin Pavlovitch de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Christian-Albert de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
16. Frédéric IV de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Frédérique-Amélie de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
8. Charles-Frédéric de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Charles XI de Suède
 
 
 
 
 
 
 
17. Edwige-Sophie de Suède
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Ulrique-Éléonore de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
4. Pierre III de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Alexis Ier de Russie
 
 
 
 
 
 
 
18. Pierre Ier de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Natalia Narychkina
 
 
 
 
 
 
 
9. Anna Petrovna de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Samuil Skavronsky
 
 
 
 
 
 
 
19. Catherine Ire de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Élisabeth Moritz
 
 
 
 
 
 
 
2. Paul Ier de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Jean VI d'Anhalt-Zerbst
 
 
 
 
 
 
 
20. Jean-Louis Ier d'Anhalt-Dornbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Sophie-Augusta de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
10. Christian-Auguste d'Anhalt-Zerbst
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Georges Volrath de Zeutsch
 
 
 
 
 
 
 
21. Christine-Éléonore de Zeutsch
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Christine von Weissenbach
 
 
 
 
 
 
 
5. Catherine II de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44=32. Christian-Albert de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
22. Christian-Auguste de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45=33. Frédérique-Amélie de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
11. Jeanne-Élisabeth de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Frédéric VII Magnus de Bade-Durlach
 
 
 
 
 
 
 
23. Albertine-Frédérique de Bade-Durlach
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Augusta-Marie de Holstein-Gottorp
 
 
 
 
 
 
 
1. Constantin Pavlovitch de Russie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Eberhard VII de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
24. Frédéric-Charles de Wurtemberg-Winnental
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Anne-Catherine de Salm-Kyrbourg
 
 
 
 
 
 
 
12. Charles-Alexandre de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Albert II de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
25. Éléonore-Julienne de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Sophie-Marguerite d'Oettingen-Oettingen
 
 
 
 
 
 
 
6. Frédéric-Eugène de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Eugène Alexandre François de Tour et Taxis
 
 
 
 
 
 
 
26. Anselme-François de Tour et Taxis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Anne Adélaïde de Fürstenberg-Heiligenberg
 
 
 
 
 
 
 
13. Marie-Auguste de Tour et Taxis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Ferdinand Auguste Léopold de Lobkowicz
 
 
 
 
 
 
 
27. Louise de Lobkowicz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Marie-Anne-Wilhelmine de Bade-Bade
 
 
 
 
 
 
 
3. Sophie-Dorothée de Wurtemberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg
 
 
 
 
 
 
 
28. Philippe-Guillaume de Brandebourg-Schwedt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Sophie-Dorothée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
 
 
 
 
 
 
 
14. Frédéric-Guillaume de Brandebourg-Schwedt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Jean-Georges II d'Anhalt-Dessau
 
 
 
 
 
 
 
29. Jeanne-Charlotte d'Anhalt-Dessau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Henriette-Catherine d'Orange-Nassau
 
 
 
 
 
 
 
7. Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Schwedt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Frédéric Ier de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
30. Frédéric-Guillaume Ier de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Sophie-Charlotte de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
15. Sophie-Dorothée de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. George Ier de Grande-Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
31. Sophie-Dorothée de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

  1. Suratteau Jean-René, « Frédéric-César de La Harpe. Correspondance générale : Correspondance de Frédéric-César de La Harpe et Alexandre Ier, suivie de : la correspondance de Frédéric-César de La Harpe avec les membres de la famille impériale de Russie, T.1, 1795-1802, 1978 ; T.2, 1803-1815, 1979 ; T.3, 1815-1824 (avec Alexandre Ier), 1788-1837 (avec ses autres correspondants) », Annales historiques de la Révolution française, no 224,‎ , p. 338-344
  2. Michel Marty, « Voyageurs français en Pologne, de la seconde moitié du XVIIIe siècle à l’entre-deux-guerres », sur paris.pan.pl
  3. Jerzy Lukowski et Hubert Zawadzki, Histoire de la Pologne, Perrin, , p. 175
  4. Michel Heller, Histoire de la Russie et de son empire, Perrin, , « Nicolas Ier : un monarque absolu », p. 1006

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri Troyat, Nicolas Ier de Russie.
  • Jean-Charles Volkmann, Généalogie des Rois et des princes, Jean-Paul Gisserot, 1998.
  • Marcel Burchard Bélavary, Histoire de la famille Burchard Bélavary, Berger-Levrault & Cie., Nancy, 1906

Liens externes

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