Assemblées de l'Empire romain

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Données clés

Royauté romaine
753 – 509 av. J.-C.
République romaine
509 – 27 av. J.-C.
Empire romain
27 av. J.-C. – 476

Principat
27 av. J.-C. – 285
Dominat
285 – 476
Emp. d'Occident
395 – 476
Emp. byzantin
395 – 1453

Magistratures
Cursus honorum

Magistrats ordinaires
Tribun de la plèbe

Questeur
Édile
Préteur
Tr. consulaire
Consul
Censeur

Promagistrats

Proconsul

Magistrats extraordinaires

Dictateur
Maître de
cavalerie
Interroi
Décemvir
Triumvir

Assemblées

Sénat romain
Comices

Comices
curiates
Comices centuriates
Comices
tributes
Concile
plébéien

Titres impériaux

Empereur romain

Auguste
Imperator
César
Pater patriae
Pontifex
maximus

Curateur
Légat

Préfectures

modifier Consultez la documentation du modèle

Sous l’Empire, les pouvoirs que détiennent les assemblées perdent leur dernière apparence de puissance politique, les citoyens continuant à se rassembler à des fins d’organisation. Cependant, les assemblées sont finalement abandonnées.

Sous le règne du deuxième empereur, Tibère, les pouvoirs tenus par les assemblées législatives, ou comices, sont transférés au sénat. On peut y voir une sorte de compromis entre l'Empereur et l'ordre sénatorial, ce dernier acceptant la mise en place d'une monarchie héréditaire de facto combinée avec un renforcement des pouvoirs de l'aristocratie au détriment du peuple.

Comices centuriates

Article connexe : Comices centuriates.

Sous l’empire, les soldats continuent à s’organiser par centuries. Cependant, après la chute de la République, les centuries perdent de leur pertinence. La division des comices centuriates en centuries de seniores (vieux soldats) et de iuniores (jeunes soldats) continuent bien sous l’empire[1], ainsi que la classification des centuries basée sur les biens[1].

La législation n’a jamais été soumise aux comices centuriates impériales. Après l’instauration de l’empire, tous les pouvoirs judiciaires que détenaient les comices centuriates républicaines sont transférés à des cours de justice indépendantes (quaestiones)[1]. Sous l’empereur Tibère, tous les pouvoirs électoraux sont à leur tour transférés au sénat[1].

Après que les comices centuriates ont perdu leurs pouvoirs législatif, judiciaire et électoral, il ne leur reste aucune autorité. Maintenant, leur seule fonction est d’écouter le renuntiatio[1]. Le renuntiatio est entendu après que le sénat "élit" les magistrats. C’est une cérémonie dans laquelle les résultats de l’élection sont lus aux électeurs. Le renuntiatio permet à l’empereur de réclamer que les magistrats soient élus par le peuple souverain.

Comices tributes

Article connexe : Comices tributes.

Après la fondation de l’Empire, la division en tribus des citoyens et des affranchis continue. Le seul but politique de cette division est qu’elle permet au sénat de tenir une liste des citoyens[1]. La division en tribu simplifie aussi le processus de distribution du grain[1].

Toute législation que l’empereur soumet aux assemblées pour ratification est soumise aux comices tributes[1].

Sous l’empereur Tibère, les pouvoirs électoraux des comices tributes sont transférés au sénat. Chaque année, après que le sénat a "élu" les magistrats annuels, les comices tributes écoutent le renuntiatio[1]. Le renuntiatio a la même fonction aux comices tributes qu'aux comices centuriates.

Concile plébéien

Article connexe : Concile plébéien.

Le concile plébéien survit à la chute de la République[1]. Il perd cependant ses pouvoirs législatif, judiciaire et électoral au profit du sénat. En vertu de ces pouvoirs tribuniciens, l’empereur a toujours un contrôle absolu sur le concile plébéien[1].

Comices curiates

Article connexe : Comices curiates.

Après la chute de la République, les comices curiates ne votent plus longtemps la lex curiata de imperio[1]. Ce pouvoir est aussi transféré au sénat. Après la fondation de l’empire, l’assemblée continue de se composer de trente licteurs. Les seules deux fonctions des comices curiates impériales sont d’être témoins des testaments et de ratifier les adoptions[1].

Sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Legislative Assemblies of the Roman Empire » (voir la liste des auteurs).

Notes

  1. a b c d e f g h i j k l et m Abbott, 397

Références

  • Abbott, Frank Frost, A History and Description of Roman Political Institutions, 1901, Elibron Classics (ISBN 0543927490) ;
  • Byrd, Robert, The Senate of the Roman Republic, 1995, U.S. Government Printing Office, Senate Document 103-23 ;
  • Cicero, Marcus Tullius, The Political Works of Marcus Tullius Cicero : Comprising his Treatise on the Commonwealth; and his Treatise on the Laws, traduit de l'original, avec dissertations et notes en deux volumes par Francis Barham, 1841, Esq. London: Edmund Spettigue. Vol. 1 ;
  • Lintott, Andrew, The Constitution of the Roman Republic, 1999, Oxford University Press (ISBN 0199261083) ;
  • Polybius, The General History of Polybius, traduit du grec par Mr. Hampton, 1823, Oxford, imprimé par W. Baxter, Fifth Edition, Vol 2 ;
  • Taylor, Lily Ross, Roman Voting Assemblies : From the Hannibalic War to the Dictatorship of Caesar, 1966, The University of Michigan Press (ISBN 047208125X).

Voir aussi

  • Cameron, Averil The Later Roman Empire, 1993, Fontana Press ;
  • Crawford, Michael, The Roman Republic, 1978, Fontana Press ;
  • Gruen, Erich Stephen, The Last Generation of the Roman Republic, 1974, U California Press ;
  • Ihne, Wilhelm, Researches Into the History of the Roman Constitution, 1853, William Pickering ;
  • Johnston, Harold Whetstone, Orations and Letters of Cicero : With Historical Introduction, An Outline of the Roman Constitution, Notes, Vocabulary and Index, 1891, Scott, Foresman and Company ;
  • Millar, Fergus, The Emperor in the Roman World, 1977, 1992, Duckworth ;
  • Mommsen, Christian Matthias Theodor, Roman Constitutional Law, 1871-1888 ;
  • Tighe, Ambrose, The Development of the Roman Constitution, 1886, D. Apple & Co. ;
  • Von Fritz, Kurt, The Theory of the Mixed Constitution in Antiquity, 1975, Columbia University Press, New York ;
  • Cambridge Ancient History, Volumes 9–13.

Sources antiques

  • Cicéron, De la République, Livre II
  • Polybe, Histoire générale, Livre VI

Sources modernes

  • « Sénat » sur le site de Philippe Remacle
  • (en) Considerations on the Causes of the Greatness of the Romans and their Decline, by Montesquieu
  • (en) The Roman Constitution to the Time of Cicero
  • (en) What a Terrorist Incident in Ancient Rome Can Teach Us
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