Andrée Peel
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Naissance | |
---|---|
Décès | (à 105 ans) Bristol |
Nom dans la langue maternelle | Andrée Marthe Virot |
Nom de naissance | Virot |
Pseudonyme | Agent Rose |
Nationalité | française |
Activité |
Conflit | Seconde Guerre mondiale |
---|---|
Lieux de détention | Buchenwald, Ravensbrück |
Distinctions | Liste détaillée Médaille de la Résistance () Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de la Légion d'honneur () Croix de guerre 1939-1945 |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (SHD/ AC 21 P 689512) Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 597461, SHD/ GR 28 P 4 290 86, SHD/ GR 28 P 11 123) |
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Pour les articles homonymes, voir Virot.
Andrée Peel, née Andrée Marthe Virot, ( - ), connue comme « l'Agent rose » durant l'occupation allemande, est une héroïne de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale[1].
Biographie
Née Andrée Marthe Virot à Saint-Brieuc, ses parents sont Francis Virot et Martha Virot. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle dirige un salon de coiffure à Brest[2].
Durant la guerre
Après l'invasion allemande, elle s'engage dans la Résistance en participant à la distribution de journaux clandestins. Elle devient ensuite agente P2 du réseau Jade-Fitzroy son nom de code était « agent rose »[3]. Avec son équipe, elle utilise des torches pour guider les avions alliés vers des terrains d'aviation improvisés, et aide les aviateurs, qui ont atterri en France, à embarquer dans des sous-marins ou des bateaux pour fuir la France occupée. Elle sauve ainsi la vie de 102 jeunes soldats et aviateurs et en aide plus de 20 000.
Elle est arrêtée à Paris en 1944, et déportée au camp de concentration de Ravensbrück par le convoi I.227 parti de Paris le [4], avant d'être transférée à Buchenwald. Elle allait être fusillée lorsque l'armée américaine entre dans le camp pour en libérer les prisonniers[5].
Elle reçoit plus tard une lettre de remerciements de Winston Churchill[6].
Après la guerre
Après la guerre, elle rencontre son futur mari, un universitaire anglais nommé John Peel à Paris, et ils s'installent à Long Ashton, près de Bristol.
Promue officier de la Légion d'honneur, elle reçoit ses insignes des mains de son frère, le général Maurice Virot[7], en 2004.
Le , alors qu'elle fête ses 100 ans, elle reçoit une lettre de la reine d'Angleterre.
Elle décède dans une maison de retraite de Bristol à l'âge de 105 ans le [8].
Autobiographie
Elle a publié une autobiographie intitulée Miracles Do Happen[9], publié en 1999 et traduite en français sous le titre Les miracles existent ! et adaptée au cinéma par William Ennals.
Odonymie
Une rue porte son nom à Brest[10].
Distinctions
Elle est reconnue « Déporté résistant »[3],[11].
- Officière de la Légion d'honneur (décret du ) - Avec traitement DÉPORTÉS-RÉSISTANTS Virot (Andrée, Marthe), épouse Peel, , sous-lieutenante (chevalier du ) ;
- Croix de guerre 1939-1945 avec une palme et une étoile d’argent ;
- Médaille de la Résistance française (décret du 15 octobre 1945)[12] ;
- Croix du combattant volontaire agrafe « 1939-1945 » ;
- Croix du combattant volontaire de la Résistance ;
- Médaille de la déportation pour faits de Résistance agrafe « Déporté » ;
- Médaille de reconnaissance de la Nation agrafe « 1939-1945 » ;
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 agrafe « Libération » ;
- Médaille de la Liberté (Medal of Freedom des États-Unis) ;
- King's Commendation for Brave Conduct (Grande-Bretagne).
Notes et références
- ↑ Agent d'evasion Dossier individuel de Andrée VIROT ép. PEEL. 1944. 1995: http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2FGR%252028P4%2520EVASION%2520234-291.pdf&usg=AFQjCNFgqDuIZ3HoG96oNPmFexdJGP91Nw
- ↑ Favilli, Elena. et Shapiro, Jessica., Histoires du soir pour filles rebelles : 100 destins de femmes extraordinaires, Paris, Les Arènes, 2017-, 212 p. (ISBN 978-2-35204-678-3, 2352046785 et 9782352049708, OCLC 1017611705, BNF 45361747, lire en ligne)
- ↑ a et b « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- ↑ Fondation pour la mémoire de la déportation, « Liste du convoi I.227 parti de Paris le 14 juin 1944 » (consulté le )
- ↑ GR 28 P 4 290 86 Dossier individuel de Andrée VIROT ép. PEEL 1944 1995 16P 597461
- ↑ Le Figaro 08/03/2010, « Mort d’une icône de la Résistance » [1]
- ↑ [2] Hommage au général de corps d'armée Maurice Voirot, mort en décembre 2013.
- ↑ [3]
- ↑ (en) Peel, Andrée., Miracles do happen!, Loeberias, , 189 p. (ISBN 978-1-874316-37-4 et 9781874316374, OCLC 44014380, lire en ligne)
- ↑ « rue Andrée Virot-Peel, Brest (29019) - Base Adresse Nationale », sur adresse.data.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Base des déportés-résistants - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Liens externes et sources
- Ressource relative aux militaires :
- Mémoire des hommes
- Notices d'autorité :
- VIAF
- LCCN
- WorldCat
- (en) Nécrologie du Daily Telegraph; avec une photographie récente où elle porte ses décorations pendantes
- (en) Nécrologie du Times avec photographies
- (fr) obsèques relatés par M6&msn
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