Affaire de vol de cocaïne au 36, quai des Orfèvres

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Guyot.

Cet article est une ébauche concernant le droit.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().

Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article concernant le droit doit être recyclé ().

Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. Améliorez-le, discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant {{section à recycler}}.

Jonathan Guyot
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Surnom
Le voleur du 36Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Drapeau de la France Française
Formation
École de police
Activité
PolicierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Condamné pour
VolVoir et modifier les données sur Wikidata
Condamnation
10 ans de prison (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'affaire de vol de cocaïne au 36, quai des Orfèvres désigne un fait délictuel qui implique en premier lieu Jonathan Guyot, un policier français condamné en pour le vol de 48,5 kg de cocaïne au 36, quai des Orfèvres à Paris.

Affaire du 36 quai des Orfèvres

Dans la nuit du 24 au , 48,5 kg de cocaïne disparaissent des scellés de la police judiciaire[1]. L'affaire est dévoilée le . L'analyse des caméras de surveillance montre un homme en train de sortir avec plusieurs sacs.

En , Guyot est interpellé et placé en garde à vue, puis placé en détention provisoire au quartier spécifique de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Il y fait la connaissance de Christophe Rocancourt, son voisin de cellule pendant que l'enquête continue. Guyot propose à Rocancourt de faire travailler son argent, alors caché. C'est ainsi que le frère de Jonathan Guyot se retrouve en janvier 2015 dans le lac de Créteil pour tenter de retrouver une partie de l'argent caché.

En , un sac contenant environ 200 000 euros appartenant à Jonathan Guyot est jeté dans le lac de Créteil pour y être caché.

Le , Donovan Guyot, le frère de Jonathan avoue être en lien avec l'affaire[2]. Bien qu'il n'ait jamais eu en sa possession les sacs de drogue, il explique avoir été complice du blanchiment d'argent.

Le , le directeur de la police judiciaire, Bernard Petit, est mis en examen dans cette affaire pour « violation du secret de l'instruction »[3]. Il est aussitôt suspendu. En plus de l'affaire du 36, il aurait avec Christian Prouteau, ex-directeur du GIGN, prévenu Rocancourt de futures auditions.

En , un nouveau membre de la brigade des « stups » est interpellé[4].

L'enquête est bouclée en [5].

Jugement

En , Guyot comparait devant la 14e chambre correctionnelle de Paris.

À la barre, Farid Kharraki, présenté comme indicateur de Jonathan Guyot ; pour pouvoir justifier de ses divers échanges téléphoniques avec Farid Kharraki, Jonathan Guyot s’est chargé de le présenter comme son tonton. Mais Farid Kharraki, au deuxième jour d’audience, a accusé son ex-complice de vol devant le tribunal en disant que la cocaïne a bien été sortie par Jonathan Guyot, ce fut un aveu inattendu.

Kharraki a préféré dire la vérité, plutôt que de continuer à endosser l’image de l'indic, une image erronée qui pourrait lui coûter la vie. Il a constamment été présenté comme indic par Jonathan Guyot lui-même, mais après vérification Kharraki disait bien la vérité, car après de nombreuses vérifications, effectivement aucune trace d’immatriculation n’a été relevée auprès des services concernés, Kharraki Farid n’a jamais été son indic, il explique alors qu'il faisait uniquement la connexion entre Jonathan Guyot et des trafiquants[6]. Il indique avoir touché 200 000  en tant qu'intermédiaire.

À l'issue du procès, où il a toujours nié sa culpabilité, Jonathan Guyot est condamné à 10 ans de prison, soit la peine maximale en correctionnelle. Le juge indique qu'il est « coupable sans l'ombre d'un doute ».

Absent au procès, Christophe Rocancourt est condamné à 15 000  d'amende, somme qui, si elle n'est pas payée, l'enverra en prison. Il reste donc en prison à l'issue du procès, et devrait être conditionnable pour sortir courant 2018.

Notes et références

  1. « Vol inédit de cocaïne au « 36 » : un policier des Stups' arrêté », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. « Vol de cocaïne au 36 quai des Orfèvres : les aveux du frère », sur Le JDD, (consulté le )
  3. BFMTV, « Scandale au « 36 »: Bernard Petit, le patron de la PJ, mis en examen », BFMTV,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Le Point.fr, « Vol de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres : un policier des stups en garde à vue », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Vol de cocaïne au 36 quai des Orfèvres : les juges ont terminé leur enquête », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Angélique Négroni, « Vol de cocaïne au «36» : l'ex-policier condamné à dix ans de prison », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

  • icône décorative Portail de la criminologie
  • icône décorative Portail du droit français