Élections législatives françaises de 2024

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Élections législatives françaises de 2024
577 députés de l'Assemblée nationale
(majorité absolue : 289 sièges)
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Élections législatives
Scrutin majoritaire uninominal à deux tours
Corps électoral et résultats
Inscrits 49 500 000
Députés élus par circonscription
Carte
  • Élection à venir
Assemblée nationale élue
Par groupes
Diagramme
  • Élection à venir (577)
Gouvernement
Sortant
Gabriel Attal
Majorité présidentielle
(RE, MoDem, HOR)
Législature élue
XVIIe de la Ve République
Site web
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Les élections législatives françaises de 2024 se déroulent de manière anticipée les et pour le premier tour et les et pour le second tour[N 1]. Le scrutin intervient trois ans avant la fin normale du mandat de la législature sortante à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, en réaction à la lourde défaite de la coalition présidentielle Ensemble aux élections européennes des et , où elle est devancée de près de 17 points par le Rassemblement national.

Ces élections visent à élire les 577 députés de la XVIIe législature de la Cinquième République pour une période de cinq ans.

C'est la sixième fois depuis le début de la Cinquième République qu'une dissolution est décrétée par recours de l'article 12 de la Constitution, mais la première au cours d'un quinquennat. La dernière dissolution en date avait eu lieu en 1997, pendant la première présidence de Jacques Chirac[N 2].

Contexte

Contexte institutionnel

L'article 12 de la Constitution permet au président de la République française de dissoudre l'Assemblée et d'appeler à de nouvelles élections dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution — il ne peut y avoir d'autre dissolution dans l'année suivant ces élections (soit jusqu'à )[2].

Depuis une réforme constitutionnelle ayant eu lieu en 2000, qui avait institué un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives ont coïncidé avec les élections présidentielles. Conséquence du fait majoritaire, le besoin pour le président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale ne s'était plus présenté[3].

Assemblée sortante et élections législatives de 2022

Depuis les élections législatives de 2022, la coalition Ensemble dont le parti présidentiel Renaissance fait partie gouverne grâce à une majorité relative à l'Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et les nationalistes[4].

Cette situation entraine de nombreux blocages au parlement sur différents projets de lois et votes de budgets, entrainant de nombreux recours à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution par le gouvernement d'Élisabeth Borne[5] conduisant Emmanuel Macron ainsi que ses proches à envisager dès le remaniement, la possibilité d'une dissolution afin de contrer les entraves liées à l'absence de majorité absolue[6] ; l'échéance de ayant également été envisagée[7].

Élections européennes de 2024

Le président de la République, Emmanuel Macron, décide de dissoudre l'Assemblée nationale après la lourde défaite de la liste Besoin d’Europe (Renaissance et ses alliés) aux élections européennes du [8]. En effet, le camp présidentiel arrive en deuxième position avec 14,60 % des voix, dépassé par les 31,37 % du Rassemblement national[9]. Avant même la tenue de ces élections européennes, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, avait déjà réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale en cas de victoire[10].

La plupart des ministres d'Emmanuel Macron apprennent la dissolution de l'Assemblée en même temps que le reste des Français[11].

Le président justifie la dissolution par les résultats des élections européennes et en particulier par « la montée des nationalistes et des démagogues » qu'il considère comme « un danger pour notre nation »[12],[13].

Réactions et conséquences de l'annonce

Politique

L'annonce de la dissolution durant l'allocution d'Emmanuel Macron étonne une grande partie de la presse et des médias autant qu'elle prend de court les différentes formations politiques[11],[14].

Le lendemain de l'annonce, le , 350 personnalités provenant des mondes politique, intellectuel, artistique et militant — parmi lesquelles se trouvent Esther Duflo, prix Nobel d'économie, et Annie Ernaux, prix Nobel de littérature — signent une tribune dans Le Monde pour appeler à former une union des gauches, pour faire face, selon les signataires, « aux désastres de notre époque »[15].

Législation

Du au , tous les travaux parlementaires en cours sont suspendus[16]. Les projets et propositions de loi devant le Parlement au prennent définitivement fin avec le terme anticipé de la XVIe législature[17].

La commission d'enquête parlementaire sur les violences dans le milieu culturel[18] prend fin ainsi que la discussion du projet de loi sur la fin de vie, ce qui provoque le mécontentement de plusieurs personnalités politiques pour ce dernier[19] : la présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, déclare ainsi que « tout ce que l'on avait jusqu'à présent comme chemin parlementaire est anéanti, tous les débats qui ont eu lieu en commission spéciale et dans l'hémicycle n'existent plus »[20].

Sur la scène internationale

Une majorité de la presse internationale voit l'annonce de la dissolution de l'Assemblée comme un parti très risqué voire un « coup de poker ». Les médias étrangers s'accordent à dire que l'objectif d'Emmanuel Macron est de couper court à la montée en popularité du Rassemblement national en ne lui donnant que peu de temps pour s'organiser afin de faire vivre une lourde défaite tant politique que symbolique au parti de Marine Le Pen ; Politico Europe affirme ainsi : « Il est presque certain que [la future répartition des sièges à l'Assemblée] marquera un coup d'arrêt pour Le Pen. Le principe de base est qu'elle ne remporte pas la majorité aux législatives. »[21]

Cependant, de nombreux médias estiment que le jeu est très risqué étant donné qu'il n'est pas exclu que le Rassemblement national remporte la majorité des sièges, ce qui contraindrait le gouvernement à former un gouvernement de coalition, car selon Politico Europe « malheureusement, l'extrême droite n'a jamais été aussi respectable en France »[21].

Système électoral

L'Assemblée nationale est composée de 577 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans autant de circonscriptions.

Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits dans la circonscription. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à un huitième des inscrits, soit 12,5 %. Les deux candidats arrivés en tête du 1er tour se maintiennent néanmoins par défaut si un seul ou aucun d'entre eux n'a atteint ce seuil. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu[22],[23].

Le seuil requis pour être élu au premier tour étant fondé sur un pourcentage du total des inscrits et non des seuls suffrages exprimés, il rend plus difficile l'accès au second tour lorsque l'abstention est élevée. Le système permet en revanche l'accès au second tour de plus de deux candidats si plusieurs d'entre eux franchissent le seuil de 12,5 % des inscrits. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Les seconds tours où s'affrontent quatre candidats, appelés « quadrangulaire » sont également possibles, mais beaucoup plus rares[24].

Dates et délais

Selon les dispositions de la Constitution, les élections en cas de dissolution doivent se tenir dans les vingt à quarante jours après la signature du décret de dissolution et l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée nationale. L'Assemblée doit ensuite se réunir le deuxième jeudi qui suit son élection. Les élections législatives sont fixées par le gouvernement aux et pour la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française et les Français résidant sur le continent américain, et aux et pour le reste du territoire français (y compris les autres départements et collectivités d'outre-mer) et les autres Français établis hors de France[2],[25],[26],[1],[27]. Les déclarations de candidature doivent être déposées du au pour le premier tour et jusqu'au pour le second tour[26].

Le décret de convocation des électeurs du président de la République — qui suit le décret de dissolution également pris par celui-ci — ayant fixé les élections trois semaines après sa signature, le délai de dépôt des candidatures pour le premier tour prévu par le code électoral, fixé au quatrième vendredi précédant le jour du scrutin[28], n'est pas applicable à ces élections législatives. Conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, la date limite de dépôt de candidature pour le premier tour est donc édictée par ce décret[29], qui la fixe au dimanche 16 juin à 18 heures[30].

Forces en présence

Principaux partis

Partis ayant eu des élus en 2022 ou présents en leur nom dans les projections des sondages.

Principaux partis politiques et coalitions
Parti Idéologie Chef(s) de file Résultats en 2022
(% au 1er tour)
Rassemblement national (RN) Extrême droite[31],[32]
Nationalisme[33], conservatisme[34][source insuffisante], opposition à l'immigration[35], euroscepticisme[36]
Jordan Bardella 17,94 % des voix
88 sièges
Renaissance (RE) Centre gauche[37],[38] à droite[39]
Social-libéralisme, europhilie, troisième voie, transformisme, réformisme
Stéphane Séjourné 15,77 % des voix
150 sièges
La France insoumise (LFI) Gauche[40][source insuffisante] à extrême gauche[41],[42],[43],[44],[45]
Socialisme démocratique, antilibéralisme, écosocialisme, souverainisme de gauche
Manuel Bompard 13,76 % des voix
75 sièges
Les Républicains (LR) Droite[46],[47],[48],[49],[50],[51]
Conservatisme, gaullisme
Annie Genevard et François-Xavier Bellamy ou Éric Ciotti (disputé) 10,49 % des voix
61 sièges
Mouvement démocrate (MoDem) Centre[52]
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, fédéralisme européen
François Bayrou 4,59 % des voix
46 sièges
Les Écologistes (LE) Centre-gauche[réf. nécessaire] à gauche[53]
Écologie politique, fédéralisme européen
Marine Tondelier 3,81 % des voix
15 sièges
Parti socialiste (PS) Centre gauche[54],[55],[56],[57] à gauche[58],[59],[60],[61]
Socialisme[62], progressisme, social-démocratie[63], social-écologie[64]
Olivier Faure 3,78 % des voix
28 sièges
Reconquête (REC) Extrême droite[65],[66],[67]
Nationalisme, national-conservatisme, opposition à l'immigration, anti-islam
Éric Zemmour 3,61 % des voix
0 siège
Horizons (HOR) Centre droit[68],[69],[70],[71] à droite[72],[73]
Républicanisme, europhilie
Édouard Philippe 2,69 % des voix
27 sièges
Parti communiste français (PCF) Gauche radicale[74]
Communisme
Fabien Roussel 2,29 % des voix
12 sièges
Union des démocrates et indépendants (UDI) Centre droit[réf. nécessaire]
Social-libéralisme, démocratie chrétienne, europhilie
Hervé Marseille 0,96 % des voix
6 sièges
Parti radical de gauche (PRG) Centre gauche[75],[76]
Radicalisme, laïcisme, solidarisme, républicanisme, social-libéralisme
Guillaume Lacroix 0,54 % des voix
1 siège
Debout la France (DLF) Droite[77],[78],[79] à extrême droite[80],[81],[82]
Souverainisme, gaullisme, national-conservatisme
Nicolas Dupont-Aignan 0,54 % des voix
1 siège
Coalitions Composantes
Front populaire (FP)
Composantes du Front Populaire
 
Ensemble pour la République (ENS)
Composantes d'Ensemble pour la République
 

Autre partis ou mouvements

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Campagne

L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) annonce dans sa recommandation du aux services de radio et de télévision décompter le temps de parole du jusqu’au pour le premier tour et du jusqu’au pour le second tour[83]. Certains ajustements sont pris en compte pour considérer le décalage horaire en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon[83].

Le secrétaire général de Renaissance et ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, affirme que le parti Renaissance « ne présentera pas de candidat » face à d'autres candidats du bord républicain. Un autre conseiller anonyme d'Emmanuel Macron affirme que le parti a l'espoir de gagner ces élections législatives[84].

Propositions d'alliances du RN avec Les Républicains et Reconquête

Les Républicains

Dès le , Marine Le Pen affirme que le Rassemblement national est prêt à ne pas présenter de candidats contre certains des candidats des Républicains afin de faire le rassemblement. Elle ajoute qu'en cas de la victoire de son parti, elle laissera la place de Premier ministre à Jordan Bardella[85]. Le , Jordan Bardella invite le parti Les Républicains à rejoindre cette union[86].

Bien qu'il rejette préalablement une telle alliance le [86], le président des Républicains Éric Ciotti annonce au journal de 13h de TF1 du 11 juin 2024 sa volonté d'une alliance avec le Rassemblement national[87].

Après des inquiétudes de la droite la veille[88], cette annonce suscite une crise interne au sein du parti. La grande majorité des députés[89] et des sénateurs républicains[90] s'y opposent. Un grand nombre de figures de la droite se désolidarisent du président du parti, dont Jean-François Copé — ancien président de l'UMP entre 2012 et 2014 — ainsi que le président du Sénat Gérard Larcher, et la présidente du conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse. Ces derniers demandent sa démission de la direction du parti — que Ciotti écarte, se justifiant par un soutien et une « confiance de militants, de beaucoup de parlementaires, de candidats »[91],[92]. La vice-présidente du parti Florence Mosalini-Portelli annonce à l'antenne de France Info prévoir d'exclure Ciotti du parti[93].

Invité au Journal de 20 heures de France 2 du 11 juin, Jordan Bardella confirme qu'un accord a été conclu entre son mouvement et plusieurs dizaines de députés des Républicains[94].

Alors que la quasi-totalité des cadres des Républicains avaient rejeté tout accord électoral, Éric Ciotti est exclu « à l'unanimité » des Républicains le par le bureau politique du parti, auquel il n'a pas participé et dénonce par la suite « des décisions illégales ». François-Xavier Bellamy et Annie Genevard assurent l'intérim[95],[96]. Le lendemain, Éric Ciotti saisit le tribunal judiciaire de Paris en référé dans l'optique de faire annuler les décisions prises par le bureau politique des Républicains[97].

Reconquête

Dès le , des discussions ont lieu entre le Rassemblement national et Reconquête (représenté par Marion Maréchal) au siège de ces premiers[98]. Marion Maréchal met en avant son « souhait ardent » de former une union des droites entre Reconquête et le Rassemblement national[86].

Le 11 juin, après plusieurs discussions au siège du RN, Marion Maréchal annonce finalement que le parti de Marine Le Pen refuse un accord avec Reconquête. Elle déplore « un changement de position » et une « décision soudaine et contradictoire » de la part du Rassemblement national[99]. Néanmoins, le soir même, Éric Zemmour, président de Reconquête, annonce sur CNews qu'il ne se présentera pas aux législatives afin de ne pas faire barrage à l'élection d'un candidat RN[100].

Les trois vice-présidents du parti (Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay), ainsi que Laurence Trochu, représentant quatre des cinq nouveaux eurodéputés du parti, appellent à « soutenir, partout en France, les candidats uniques de la coalition des droites », c'est-à-dire l’alliance électorale entre le RN et Éric Ciotti, en opposition à la ligne portée par Éric Zemmour[101],[102]. Éric Zemmour évoque de leur part une trahison[103] et annonce leur exclusion de Reconquête[104].

Nouveau Front populaire

Article détaillé : Front populaire (France, 2024).
Logo du nouveau Front populaire.

À partir du 10 juin, des discussions entre les principales forces de gauche que sont La France insoumise, le Parti socialiste, Les Écologistes et le Parti communiste français ont commencé afin de former une coalition qui s'appellerait le Front populaire. Selon les principaux dirigeants de gauche, cette union proposerait un programme de gouvernement jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 et elle aurait une structure différente de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, l'union des gauches des élections législatives de 2022[105],[106].

Le même jour, François Ruffin (LFI), Sébastien Jumel (PCF), Marie-Charlotte Garin (LE), Sébastien Peytavie (G.s), Sophie Taillé-Polian (G.s), Nicolas Sansu (PCF), Damien Maudet (LFI), Karine Lebon (GDR), Leïla Chaibi (LFI) et Emeline K/Bidi (GDR) lancent un site web pour récolter les signatures des électeurs désireux de l'union des formations de gauche[107],[108]. Cet appel est suivi par un appel des cinq syndicats nationaux (CGT, CFDT, UNSA, FSU et Solidaires) à manifester pour mettre en avant leurs revendications dans ce contexte de montée de l'extrême droite et d'appel à un « Front Populaire » (soutenu directement par la CGT)[109].

Dans la soirée du 10 juin, Les Écologistes, La France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste annoncent la création d'un « Nouveau Front populaire » rassemblant les formations de gauche humanistes, les syndicats et la société civile avec la présentation de candidatures uniques dans chaque circonscription afin de porter un programme commun[110]. Le 11 juin, la présidente de la région Occitanie Carole Delga alors précédemment opposée à la NUPES en 2022, annonce rejoindre le Front Populaire[111].

Dans la nuit du au , le NPA - L'Anticapitaliste annonce dans un communiqué que sa direction a accepte de rejoindre le Front Populaire[112].

Le , les quatre partis principaux de l'alliance trouvent un accord pour une répartition des différents circonscriptions entre eux et leurs alliés - en prenant en compte à la fois les députés sortants ainsi que les résultats des européennes[113].

Le au soir, les principales composantes de l'alliance parviennent à un accord de campagne, de programme et de répartition des circonscriptions[114]. L'accord prévoit selon son texte d'annonce « un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat »[115].

Majorité présidentielle

Dissensions entre Renaissance et Horizons

Depuis l'annonce de la dissolution, des discussions ont lieu entre Horizons le parti de l'ancien Premier ministre Édouard Philippe et Renaissance pour renouveler l'appartenance de ces premiers à la coalition Ensemble.

Néanmoins des points de tensions et de désaccords apparaissent entre les deux formations politiques. En premier lieu sur la réparation des circonscriptions, puis les conditions de l'accord et enfin sur le fait qu'Horizons ne souhaite pas partir en campagne sous l'étiquette « Ensemble »[116]. Cela conduit le parti d'Édouard Philippe à inscrire au Journal officiel sa propre nuance. Par ailleurs, dans certaines circonscriptions comme la première circonscription du Val-de-Marne, Horizons présente son propre ticket et ce, contre un candidat officiel de Renaissance[117].

Mouvement Démocrate

Le parti de François Bayrou renouvelle son adhésion à la coalition « Ensemble » sur les bases des accords pour la campagne législative de 2022[116].

Sondages

Diagramme lissé des sondages

Premier tour

Sondeur Date Panel EXG Front populaire DVG DVC ENS (RE-MoDem-HOR) DVD UDC (LR-UDI) UPF (DLF-LP) RN REC Autres
LFI PCF EÉLV PS
Elabe 11-12 juin 2024 1 502 1 % 28 % 5 % 18 % 2 % 6,5 % 31 % 4 % 4,5 %
Ifop 10-11 juin 2024 1 089 1 % 25 % 5 % 18 % 1,5 % 9 % 0,5 % 35 % 4 % 1 %
1 % 11 % 19 % 3 % 17 % 2 % 8 % <0,5 % 34 % 4 % 1 %
1 % 11 % 2 % 6 % 13 % 2 % 16 % 1 % 8 % 0,5 % 35 % 3,5 % 1 %
Les principaux partis de gauche, anciennement testés sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un nouveau Front populaire (10 juin 2024).
Opinion Way 10 juin 2024 1 095 1 % 23 % 4 % 18 % 2 % 8 % 33 % 5 % 6 %[a]
Harris Interactive 9-10 juin 2024 2 340 3 % 22 % 9 % 19 % 9 % 34 % 4 %
Le Président de la République Emmanuel Macron déclare la dissolution de l'Assemblée nationale et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le 7 juillet 2024 (9 juin 2024).
Ifop 12-13 décembre 2023 1 100 1,5 % 24 % 6 % 19 % 3 % 11 % 1 % 28 % 5 % 1,5 %
1 % 10 % 4 % 9 % 8 % 2 % 18 % 3 % 10 % 1 % 27 % 6 % 1 %
Elabe 3-5 avril 2023 1 808 1 % 25,5 % 3 % 21,5 % 1 % 11,5 % 1,5 % 24,5 % 4,5 % 6 %
Ifop 20-21 mars 2023 1 094 1 % 26 % 5 % 22 % 2 % 10 % 1 % 26 % 5 % 2 %
1 % 11 % 3 % 9 % 7 % 3 % 21 % 1 % 10 % 1 % 26 % 5 % 2 %
Harris Interactive 3-7 mars 2023 2 108 1 % 24 % 6 % 1 % 24 % 3 % 10 % 1 % 22 % 4 % 4 %
Cluster17 4-6 novembre 2022 2 151 1,5 % 24,5 % 3 % 0,5 % 25 % 2 % 10,5 % 2 % 20 % 5 % 6 %
Ifop 2-4 novembre 2022 1 513 1,5 % 25 % 4 % 27 % 2 % 11 % 0,5 % 21 % 5,5 % 2,5 %
1,5 % 11 % 3 % 7 % 8 % 2 % 26 % 3 % 11 % 0 % 21 % 5 % 1,5 %
Résultats de 2022[118] 22 745 492 1,2 % 25,7 % 3,7 % 1,3 % 25,8 % 2,3 % 11,3 % 1,1 % 18,7 % 4,2 % 4,8 %

Projections en sièges

Les projections des sondeurs ne tiennent compte que des réponses des sondés se disant "certains d'aller voter"[119], mais aussi des élections précédentes. Deux projections, par Mediapart et Le Figaro, menées à partir des résultats des récentes élections européennes du 9 juin 2024, montrent un RN en tête dans 457 d'entre-elles (près de huit sur dix)[120] et au second tour des duels dans 513 circonscriptions, dont 461 (90% d’entre eux) entre RN et gauche[120],[121], mais aussi 52 duels incluant Renaissance, dont 41 contre le Front populaire et 11 contre le RN[121].  

Pour les élections législatives de 2024, la majorité absolue est de 289 sièges.

Sondeur Date Panel Front populaire
(PP-PCF-LFI-EÉLV-PS-NPA-A- G·s)
DVG ENS
(RE-MoDem-HOR)
DVD UDC
(LR-UDI)
UPF
(DLF-LP)
RN REC Autres
Elabe 11-12 juin 2024 1 502 150 - 190
26 % - 33 %
90 - 130
16 % - 23 %
30 - 40
5 % - 7 %
220 - 270
38 % - 47 %
10 - 20
2 % - 3 %
Les principaux partis de gauche, anciennement testés sous l'étiquette NUPES, annoncent la création d'un nouveau Front populaire (10 juin 2024).
Harris Interactive 9-10 juin 2024 2 340 115 - 145
20 % - 25 %
125 - 155
22 % - 27 %
40 - 55
7 % - 10 %
0 - 2
<1 %
235 - 265
41 % - 46 %
5 - 20
1 % - 3 %
Le Président de la République Emmanuel Macron déclare la dissolution de l'Assemblée nationale et convoque des élections législatives pour le 30 juin et le 7 juillet 2024 (9 juin 2024).
Ipsos 8 - 13 décembre 2023 4 000 55 - 79
10 % - 14 %
20 - 22
3 % - 4 %
117 - 165 (+3 DVC)
21 % - 29 %
7 - 8
1 %
44 - 60
8 % - 10 %
243 - 305
42 % - 53 %
10 - 11
2 %
Elabe 3 - 5 avril 2023 1 808 150 - 180
26 % - 31 %
15 - 20
2 % - 3 %
130 - 155
23 % - 27 %
60 - 75
10 % - 13 %
1 - 2
<1 %
150 - 175
26 % - 30 %
12 - 15
2 % - 3 %
Harris Interactive 3 - 7 mars 2023 2 108 158 - 168
27 % - 29 %
234 - 244
41 % - 42 %
69 - 79
12 % - 14 %
91 - 100
16 % - 17 %
8 - 14
1 % - 2 %
Résultats de 2022[122] 22 745 492 131
23 %
22
4 %
249
43 %
74
13 %
1
<1 %
89
15 %
0
0 %
11
2 %

Notes et références

Notes

  1. Les territoires concernés pour les votes des 29 juin et 6 juillet 2024 sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, la Polynésie française ainsi que les Français résidant sur le continent américain[1].
  2. Ces élections se concluent par la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre

Alpha

  1. dont ECO : 2 %

Références

  1. a et b Décret no 2024-527 du 9 juin 2024 portant convocation des électeurs pour l'élection des députés à l'Assemblée nationale, (lire en ligne)
  2. a et b Assemblée nationale, « Dissolution de l'Assemblée nationale (article 12 de la Constitution) », sur Assemblée nationale (consulté le )
  3. « À retenir : Pourquoi dissoudre l’Assemblée nationale ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-Yves Dormagen, Stéphane Fournier et Guillaume Tricard, « Présidentielle : trois blocs et deux perdants », Le Monde diplomatique, (consulté le )
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Voir aussi

Bibliographie

Presse

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